"Entre le maintien à domicile et l'Ehpad, cette solution permet d'habiter avec d'autres personnes, mais dans un format de collocation ou de petite unité de vie", a affirmé la ministre de la Cohésion des Territoires, Jacqueline Gourault, lors des premières rencontres du programme Petites villes de demain, lancé il y a un an et doté d'une enveloppe de 3 milliards d'euros d'ici 2026.
La ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, a souligné, pour sa part, que cet "appel à manifestation d'intérêt dans les petites villes de demain permettra de mieux accompagner les porteurs de projet d'habitat inclusif". "Il est destiné aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap qui font le choix, à titre de résidence partagée, de résidence principale, d'un mode d'habitation regroupé entre elles et avec d'autres personnes", a-t-elle ajouté.
"Ce sont ainsi 500 opérations d'habitat inclusif en coeur de ville qui seront soutenues jusqu'en 2026 (...). Pour l'année 2022, 45 millions d'euros seront mobilisés sur l'ensemble du territoire national pour l'aide à la vie partagée", a-t-elle ajouté.
"Cela correspond à une demande très forte de gens qui à la fois ne se voient pas quitter l'endroit où ils ont vécu toute leur vie et qui ont envie de rester sur place et de vivre chez eux mais avec d'autres personnes", a précisé le cabinet de Mme Gourault.
Le programme "Petites villes de demain" a pour objectif de soutenir les projets de revitalisation d'un millier de localités de moins de 20.000 habitants. Plus de 87% des communes concernées ont signé leur convention d'adhésion, a indiqué le ministère.