Ces investissements se sont répartis en 9,2 milliards directement issus de la BEI, et 4,7 milliards d'euros via le Fonds européen d'investissement, appartenant au Groupe BEI, dédié au financement des petites et moyennes entreprises, a détaillé la BEI dans un communiqué.
En 2020, la France était le 2e pays, derrière l'Italie, à avoir le plus bénéficié de l'aide de la banque de l'Union européenne, basée au Luxembourg. Ces financements sont intervenus dans le contexte de la crise sanitaire et économique, sur le front desquelles la BEI a été particulièrement mobilisée en soutien des États de l'UE.
"Avec plus des deux tiers de son volume de prêts dédiés à la lutte contre le réchauffement climatique contre 51% l'an dernier, la France est en 2021 le premier bénéficiaire des financements de la BEI à l'appui du climat", souligne aussi la BEI.
6 milliards d'euros ont ainsi été mobilisés en faveur de l'efficacité énergétique des bâtiments, de la mobilité propre, des énergies renouvelables et de l'adaptation aux conséquences du changement climatique. Dans l'industrie, parmi les financements les plus importants, la BEI cite 500 millions d'euros en faveur de la recherche et développement du groupe Safran, des prêts de 280 millions d'euros à ArcelorMittal et de 200 millions d'euros au fabricant de câbles Nexans.
Actée en 2019, la nouvelle politique d'investissement de la BEI cible prioritairement la lutte contre le réchauffement climatique et le développement durable, avec 1000 milliards d'euros à y débloquer en dix ans. La BEI a aussi décidé fin 2019 d'arrêter de financer des projets liés aux énergies fossiles à partir de 2022.