Depuis le 15 mai dernier et jusqu’à octobre 2013, GDF Suez Dolce Vita organise avec ses partenaires industriel les « Rencontres de l’efficacité énergétique » afin d’aider les professionnels à relever les défis énergétiques actuels.
Ce tour de France en 44 étapes s’est arrêté à Paris ce 21 Juin. Il faut dire que l’enjeu est de taille: si l’on veut atteindre les objectifs de 20% d’efficacité énergétique et de 38% d’économies d’énergie, le marché en vue est considérable puisqu’il est estimé à 10 milliards d’euros par an en résidentiel.
Par-dessus le marché, François Hollande s’est prononcé pour un objectif de 600 000 logements rénovés par an, soit un objectif très au-dessus de celui du Grenelle (400 000 logements).
Ce concept s’appuie en fait sur trois types d’actions portées sur le bâti, sur les équipements et sur le comportement des occupants du logement. Le but est aussi triple : la réduction des consommations, la maîtrise des factures et l’amélioration du confort.
Quant au contexte, il est régi par plusieurs éléments: la RT 2012 dans le neuf, la RT dans l’existant depuis 2007 et le DPE. Tous les dispositifs mis en place ont eu du succès puisque 8,2 milliards d’euros de travaux ont été déclarés éligibles au crédit d’impôt en 2010 et plus de 190 000 Eco-PTZ ont été souscrits entre mars 2009 et décembre 2011.
Ces rencontres ont été également l’occasion de dresser un bilan sur les attentes des consommateurs en termes de rénovation énergétique. 90% des Français trouvent leur facture énergétique trop élevée, 84% pensent qu’elle va encore s’alourdir dans l’avenir, 75% font davantage confiance à un installateur qualifié et 53% considèrent que la performance énergétique de leur logement est un élément très important.
Mais, s’ils sont de plus en plus informés, ils sont aussi de plus en plus perdus dans la jungle des informations. Ils attendent donc des artisans qu’ils les conseillent, qu’ils leur proposent des scénarios de solutions techniques, mais aussi de financement et ils veulent avoir à faire à un interlocuteur unique.
Bien sûr, GDF Suez a rappelé les atouts du gaz naturel, notamment sa compétitivité à 6,70 cts € au mois de février 2012, qui, s’il devrait augmenter de 10% bientôt, se place bien face à une électricité dont l’augmentation a été prévue de 30% d’ici à 2016.
A cela s’ajoutent des approvisionnements diversifiés et le confort de la boucle d’eau chaude. D’autres conseils ont été également prodigués aux entreprises: savoir écouter les clients, savoir manipuler les logiciels d’évaluation énergétique, tels que Bati Cube, Cap Energy Pro EnR, Promodul ou Diasys Pro (Viessmann) et savoir proposer plusieurs montages financiers.
Enfin, pour réussir un chantier de rénovation énergétique globale, tous les pros s’accordent à dire que l’union fait la force: le fonctionnement est meilleur en co-traitance sous la houlette d’un bon pilotage.
Parmi les mesures à venir, on compte la création par les pouvoirs publics de la mention « Reconnu Grenelle Environnement ». Ceci signifie que toutes les aides gouvernementales seront conditionnées par cette mention.
Un client ne pourra bénéficier d’une aide si son artisan n’a pas cette qualification (qui reprend plusieurs qualifications : Qualibat, Qualifélec, Qualit’ENR, Eco Artisan (Capeb) et les Pros de la performance énergétique (FFB).
Au final, il est clair que tous les métiers du bâtiment sont en mutation, et engendrent une montée en compétences à la fois énergétiques, réglementaires et commerciales.
Source : batirama.com / Michèle Fourret