En pratique, la mise en place d’un « temps partiel thérapeutique » nécessite l’accord de quatre personnes :
Suivant les dispositions du Code du travail, l'employeur peut s’opposer au temps partiel thérapeutique pour motif légitime lié à l’intérêt de l’entreprise. Dans ce cas, il doit faire connaître les motifs qui s’opposent à ce qu’il y soit donné suite. Le refus peut ainsi résulter de l’impossibilité d’organiser une reprise aménagée sur le poste occupé par le salarié et de l’absence de tout autre poste compatible avec l’état de santé ou avec les contraintes d’organisation de l’entreprise. Il lui appartient alors d’apporter la preuve de l’impossibilité de reclassement du salarié dans un poste adapté à ses capacités. À défaut, le salarié peut envisager une action devant la juridiction prud’homale à l’encontre de l’entreprise. Dans une décision, la chambre sociale a jugé que constitue une mesure discriminatoire fondée sur l’état de santé, le changement d’affectation décidé par l’employeur à l’occasion d’un retour à mi-temps thérapeutique et ce, quelles que soient les intentions bienveillantes de celui-ci (Cass. soc., 30 mars 2011. pourvoi n° 09-71542).