"Nous allons renforcer MaPrimeRénov' afin d'accélérer le remplacement de chaudières à énergie fossile par des solutions de chauffage renouvelable" comme "les pompes à chaleur y compris hybrides, ou les chaudières biomasse", a indiqué la ministre de la Transition Ecologique Barbara Pompili lors de la présentation du plan de résilience de l'économie face à la flambée des prix de l'énergie le 16 mars.
"Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1000 euros à partir du 15 avril prochain et jusqu'à la fin de l'année 2022 les aides MaPrimeRénov' accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fuel" et ainsi de réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles, a-t-elle précisé.
"Pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l'installation de chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés", a ajouté la ministre. Mme Pompili a annoncé parallèlement des incitations pour les collectivités afin de changer de système de chauffage.
Pour les entreprises, le gouvernement compte lancer début avril un "appel à projet exceptionnel" pour "accélerer la décarbonation de notre industrie". "Nous souhaitons cibler les entreprises les plus exposées à la hausse des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent les projets d'efficacité energetique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse", a ajouté la ministre.
La Fédération Française du Bâtiment a réagit à l’annonce par Barbara Pompili par un communiqué de presse le 17 mars où elle exprime son désaccord face à cette mesure : "la suppression quasi immédiate de MaPrimeRénov’ à toutes les chaudières gaz est incompréhensible, fragilise tout un secteur et doit être retravaillée," indique le communiqué.