En mai, Amorce, spécialisée dans l'énergie et les déchets, indiquait fédérer quelque 470 collectivités "représentant la quasi totalité de la population française" et 235 entreprises, fédérations professionnelles ou associations. De ce fait, elle s'étonne d'être "une nouvelle fois ignorée par le ministère de l'Ecologie".
Sur l'énergie, Amorce souhaiterait "un acte fort de décentralisation de la politique énergétique", avec un transfert d'une partie des prérogatives à l'échelon territorial. Le débat prévu sur la transition énergétique devrait selon elle "partir du terrain et des acteurs locaux", pour aboutir après à des discussions nationales.
Elle souhaiterait aussi que la production, la distribution et la maîtrise de l'énergie soit du ressort des communes. Sur les déchets, en réponse à des demandes d'Amorce, le candidat François Hollande s'était engagé, selon elle, à un plan national de lutte contre le gaspillage alimentaire, un élargissement de la responsabilité des producteurs, une réforme des éco-organismes, une généralisation de la valorisation énergétique des déchets ultimes...
L'association note aujourd'hui que les thématiques déchets sont "quasiment inexistantes dans la feuille de route ministérielle".
Source : batirama.com / AFP