Si le Bâtiment continue d’afficher une situation dégradée, il ne dévisse pas, selon Didier Ridoret. « Pour le logement, le décrochage du neuf a marqué une pause (…). Sur les sept premiers mois de 2012, les permis et mises en chantier reculent respectivement de 2 et 12,5 %. »
« On peut espérer un bilan 2012 aux environs de 340 000 à 350 000 logements commencés, après le score de 421 000 en 2011 » précise le président de la FFB qui ajoute que la demande résiste dans le secteur des bureaux.
Quant à l’amélioration entretien, la production en volume recule de 0,5 % sur l’ensemble du premier semestre (rapporté à la même période en 2011).
Cette crise demeure toutefois inquiétante pour l’emploi, relève la FFB qui estime qu’elle a détruit 11 000 emplois au premier semestre 2012, alors que le secteur en avait créé 1700 en 2011.
L’année devrait se solder par un recul de 35000 emplois conclut l’organisation qui estime que ce mouvement de destruction d’emplois va s’accélérer en 2013.
Et l’organisation professionnelle d’interpeller le gouvernement sur son objectif de construire 500000 logements chaque année. Selon elle, il ne sera réalisable qu’à la condition expresse de mettre en place un dispositif de soutien à l’investissement locatif privé, venant prendre le relais du Scellier.
Enfin, la FFB salue la volonté du gouvernement de modifier pour 2013 la fiscalité des plus-values imposables sur les cessions de logements afin de lutter contre le blocage du marché.
En ce qui conerne la conférence environnementale, l'organisation professionnelle estime qu'il doit y avoir des suites car il y a urgence à donner une suite aux dispositifs du Grenelle de l’environnement.
« Il ne manque plus à présent qu’une impulsion politique forte et un soutien clair et continu des pouvoirs publics » termine le président de la FFB qui a présenté des propositions concrètes les 14 et 15 septembre derniers (voir ci-dessous). Dossier à suivre...
Source : batirama.com