C'était un geste symbolique, réalisé devant cinq anneaux olympiques provisoires et face à la rade: jeudi 7 juillet, les élus locaux, accompagnés du comité d'organisation de Paris 2024, ont posé la première pierre de la construction de ce nouvel équipement nautique dont les travaux devront avoir "fortement avancé" d'ici à un an, une épreuve test ayant lieu en juillet 2023.
Marina olympique. Le JO a @marseille, c'est parti ! @sjibrayel @CyprienVINCENT2 @Adjointe45sport #JO2024 pic.twitter.com/c9pmu7ztGQ
— giampiero mancinelli (@giampi_sfo) July 7, 2022
7 000 m² de construction, 17 000 m² de réorganisation d'espaces extérieurs, réaménagement du plan d'eau : le stade nautique du Roucas-Blanc sera métamorphosé afin d'être en capacité, dans 24 mois, d'accueillir plus de 380 athlètes à Marseille. Tony Estanguet s'est dit "serein" de l'avancée des travaux et de l'organisation locale de ces jeux.
"Des hôtels et un périmètre ont déjà été définis" pour héberger les sportifs, a-t-il notamment souligné devant de nombreux élus, dont le président de la région Paca Renaud Muselier et la présidente du département des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence Martine Vassal. Jusque-là, le plan d'eau était déjà utilisé par plusieurs dizaines d'athlètes de l'équipe de France de voile, mais aussi des kayakistes. "Repensée, durable", la future marina aura vocation à offrir à Marseille un centre nautique "préservant (la) biodiversité", a souligné le maire de Marseille Benoît Payan.
Marseille tient à l'"héritage" des jeux et à la pérennisation de ces nouvelles infrastructures qui doivent permettre à "tous les Marseillais" de s'initier à la voile et de "retrouver ce qui leur appartient, la mer", a ajouté M. Payan.
Marseille avait été choisie en 2015 par le comité d'organisation des Jeux de Paris 2024, parmi six villes candidates. "C'était une sacrée décision et toute l'équipe de Paris 2024 en est fière", a répété M. Estanguet.