« Depuis 1972, les adhérents de l’Uned s’engagent à respecter toutes les règles et normes garantissant professionnalisme, rigueur et transparence dans la gestion des déchets du BTP», explique Jean-Marie Lauret, président de l’Uned.
Mais comme le rappelle Steve Hercé, avocat du cabinet Boivin & Associés, «ce n’est pas le cas de tous les centres de stockage puisque près d’un sur deux fonctionne sans autorisation». En effet, on dénombre 1 300 sites de réception de déchets inertes, et moins de 600 sont autorisés.
L’Uned dont l’une des priorités est de lutter contre les décharges sauvages, a invité adhérents, élus et représentants de l’administration à visiter deux sites de réception des déchets du BTP.
Situés dans le Val d’Oise (95), il s’agit de la plateforme de tri, recyclage et déchetterie professionnelle de l’entreprise Cosson, à Louvres et de la carrière et l’installation de stockage des déchets inertes de l’entreprise Picheta située à Saint-Martin du Tertre.
Pour mettre fin à ces décharges sauvages, l’Uned propose plusieurs solutions. L’information de tous, bien sûr, et au premier chef les collectivités territoriales. Mais aussi des sites irréprochables, tant au niveau de la transparence et de la traçabilité que du contrôle et des règles de sécurité.
L’Uned propose aussi la vigilance de tous et le contrôle des installations par l’administration. Le ministère de l’écologie en a d’ailleurs fait une priorité pour son action en 2012.
Mais les professionnels de l’Uned demandent que ce contrôle soit accompagné de la possibilité, via les documents d’urbanisme, de créer des installations de traitement en nombre suffisant, à proximité des centres de production, et si possible, connectées à des infrastructures de transport alternatif à la route.
L’Uned a aussi profité de cette journée pour remettre les prix du concours photo «Lumière sur nos installations» lancé par le syndicat en mars dernier.
Le 1er prix a été remis à Frédérique Jacquey, Cosson (voir la photo) ; le 2ème prix à Sébastien Degand, Picheta et le 3ème prix à Astou Ba-Fall, Lafarge Granulats.
*Union nationale des exploitants du déchet
Source : batirama.com / Aude Moutarlier