"On ne sera pas invité à faire partie de ce Conseil national du débat sur la transition énergétique et on trouve cela particulièrement dommageable parce que ce Conseil aura réellement un rôle stratégique", a déclaré Jean-Louis Bal, le président de la fédération professionnelle.
Le SER, qui regroupe 480 entreprises (éolien, solaire, biomasse, biocarburants, géothermie...) et revendique 80.000 emplois, n'a pas été retenu au motif qu'il ne fait pas partie des "partenaires institutionnels identifiés comme représentatifs par la loi", a-t-il expliqué.
En vertu de cette règle, seuls le Medef et la CGPME représenteront le patronat, les entreprises ou des fédérations comme le SER étant reléguées dans un "groupe de contact des entreprises de l'énergie", chargé d'assurer un dialogue avec le secteur.
Or, a rappelé M. Bal, le SER faisait partie des plus hautes instances du Grenelle de l'Environnement en 2007 ainsi que du débat sur l'énergie de 2003, à une époque où les énergies renouvelables étaient bien plus minimes.
"Il y a deux piliers à la transition énergétique : l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, et nous sommes le seul syndicat qui regroupe la totalité des filières (des renouvelables), c'est vraiment complètement incompréhensible", a critiqué M. Bal.
Le débat sur la transition énergétique, qui s'ouvre pour plusieurs mois, va se dérouler au sein de plusieurs instances, coordonné d'un point de vue pratique par un secrétaire général.
Mais la principale de ces instances sera le Conseil national ou "Parlement" du débat, composé de sept collèges de 16 membres (Etat, syndicats, employeurs, ONG environnementales, associations de consommateurs, élus locaux et parlementaires).
Source : batirama.com / AFP