C'est dans un "contexte épidémique favorable" que le Gouvernement a décidé de lever plusieurs protocoles autour de la Covid-19. A partir du 1er février, les arrêts de travail ne seront plus systématiques pour les personnes testées positives au Covid-19 : c'est le médecin traitant qui décidera de poser ou non l'arrêt maladie, en fonction de l'état du malade.
L'isolement n'est certes plus systématique lorsqu'on est testé positif au Covid, mais il reste fortement recommandé de s'isoler, de porter le masque et de pratiquer les gestes barrières afin de protéger les autres, "comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë" précise le communiqué. Ceux étant en mesure de télétravailler devraient ainsi être incités à le faire, même s'ils ne sont pas en arrêt maladie.
De même, les cas contacts ne seront plus dans l'obligation de s'isoler, quel que soit leur niveau de vaccination. Il n'y aura plus d'obligation non plus à se faire tester au bout de deux jours. Le service de suivi des cas contacts Covid, géré par l'Assurance maladie, s'arrête également.
De même, le port du masque ne sera plus obligatoire ni dans les établissements recevant du public, ni dans les transports maritimes, fluviaux, terrestres ou aériens. Cependant, les personnes fragiles, immunodéprimées ou âgées sont incitées à porter un masque dès qu'elles sont en contact avec les autres, ainsi que les cas contacts. Les cas contacts et les personnes présentant des symptômes devraient continuer à se faire tester.
Dès le 31 janvier 2023, le téléservice 'Contact Covid' de l’Assurance maladie, qui permettait l’identification et la prise en charge des personnes malades du Covid-19 et des cas contacts, prend fin. De même, le dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladie liées au Covid-19 s'arrête également ainsi que le service de recherche des cas contact par l'Assurance maladie. A compter du 1er février 2023, le système d’information "SI-DEP", permettant la délivrance des résultats des tests pratiqués par l’ensemble des laboratoires et structures autorisés à réaliser le diagnostic de Covid-19, sera conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées, au partage de leurs données personnelles à cette fin. Le système d’information "SI-DEP" sera maintenu en activité jusqu’au 30 juin 2023.