Le bénéfice net part du groupe est en recul en raison de 90 millions d'euros de coûts exceptionnels. En cause, des frais d'opérations de fusions-acquisitions, notamment concernant le rachat du groupe de services techniques Equans à Engie, ainsi que des frais liés au projet de mariage entre TF1 et M6 finalement avorté.
Ces résultats sont à comparer à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data-centers et des cessions d'actions d'Alstom.
Le chiffre d'affaires s'est inscrit en hausse de 18% à 44,3 milliards d'euros. La quasi-totalité des métiers de Bouygues connaissent une activité en hausse, toujours essentiellement portée par la construction et les services.
"Dans un environnement instable, marqué par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt et la volatilité des devises, Bouygues vise pour 2023 un chiffre d'affaires proche de celui de 2022, et une augmentation du résultat opérationnel courant de ses activités (ROCA)", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Il va proposer à ses actionnaires le versement d'un dividende stable de 1,80 euro par action pour 2022, a par ailleurs précisé le groupe.