Agnès Pannier-Runacher était l'invitée de France 2 lors de la diffusion de son magazine "Complément d'enquête", sur le thème de la rénovation énergétique des logements. Elle a vivement réagit suite à sa diffusion : "c'est inadmissible pour les Français qui ont eu recours à ces margoulins et pour les finances de l'Etat. (...) On sera absolument intraitable face à ces brebis galeuses qui jettent le discrédit sur l'ensemble de la profession des métiers du bâtiment. (...) Ce sont des escroqueries (...) et toute personne qui se présente comme un représentant de l'Etat et vous démarche est un menteur". La ministre de la Transition énergétique n'a pas pour autant annoncer de nouvelles mesures pour réprimer les fraudes.
Encouragée par le gouvernement via des primes, notamment les primes CEE et MaPrimeRénov, la rénovation énergétique et l'isolation des logements vise à alléger les factures de chauffage des ménages et plus globalement, à économiser de l'énergie. Le magazine "Complément d'enquête" de France 2 a cependant pointé les ratés de ce dispositif : des contrôles largement insuffisants ainsi que le financement d'un nombre infime de mises aux normes complètes des logements, 13.400 alors que 680.000 primes ont été versées pour des rénovations partielles (fenêtres, installations de chauffage, isolations de toits...).
Dysfonctionnements et délais de MaPrimeRénov'
Plusieurs rapports avaient également alerté sur les défauts de MaPrimeRénov', dispositif mis en place en 2020 et doté de 2,5 milliards d'euros pour 2023.
Comme nous l'évoquions dans notre article du 18 octobre 2022, la Défenseure des droits, autorité indépendante dirigée par Claire Hédon, avait ainsi relevé les primes non versées par l'administration, les dysfonctionnements techniques majeurs du site, les délais interminables...
Dans la pratique, 99% des ménages ne sollicitent l'aide MaPrimeRénov' que pour des "travaux limités" comme une modernisation du chauffage, des fenêtres ou de la toiture, au détriment d'une rénovation globale efficace, a également déploré dans un avis voté en novembre le Conseil économique et social (CESE).
argent
Bonjour, rien à dire de plus sur l'article "pas de nouvelles mesures" out est ecrit. désolé mais encore un effet d'annonce les escrocs peuvent dormir tranquille.