Ces ampoules sont recyclées pour le verre, les métaux (cuivre, aluminium) et les poudres fluorescentes des lampes fluocompactes contenant des minerais recherchés, les terres rares, utilisés en technologie de pointe (éoliennes, batteries de voitures électriques, ordinateurs).
"On a collecté 4.270 tonnes de lampes usagées en 2012, soit une progression de 6% des tonnages. Dans beaucoup de pays, ils sont plutôt en baisse, ce qui montre que le geste de tri entre de plus en plus dans les habitudes des Français", se félicite le directeur général de Récylum, Hervé Grimaud.
Cela représente 36% des lampes considérées comme arrivant en fin de vie en 2012 (11.800 tonnes), soit un taux de collecte similaire à celui des piles usagées (36% en 2011 selon les données de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
Au total, 96% du poids des lampes usagées ainsi collectées est recyclé, explique Récylum, le reliquat étant constitué de plastiques mélangés, de colles et autres matières non réutilisables.
Quelque 19.000 points de collecte sont accessibles au public, dont 16.000 en magasins et 3.000 en déchetterie, rappelle l'éco-organisme qui collecte les ampoules depuis 2007.
Les ampoules à filament, progressivement retirées de la vente depuis 2009 en raison de leur mauvais rendement énergétique, ont été définitivement bannies des rayons fin 2012.
Selon une estimation du cabinet Gfk, elles ne représentaient plus que 10% du chiffre d'affaires des ampoules grand public en France.
Le marché est désormais dominé par les halogènes (46%), qui ne se recyclent pas, devant les lampes à économie d'énergie (36%) et les lampes à diodes électroluminescentes (ou LED, 8%) selon cette étude de Gfk publiée fin 2011.
Source : batirama.com / AFP