Certains secteurs de l’artisanat comme le Bâtiment ont besoin de recrutements. Le premier enjeu du Pacte est d’inciter les jeunes à s’orienter vers ces filières. Il s’agira de sensibiliser les jeunes aux filières artisanales dans le cadre du service public de l’orientation ou de mettre en oeuvre des campagnes de communication ciblées.
Autre enjeu : faciliter la reprise d’entreprise et la transmission des savoir-faire. Outre le contrat de génération lié à la transmission d’entreprise, différentes mesures seront mises en place, comme le renforcement des dispositifs de mise en relation des chefs d’entreprise avec des repreneurs potentiels
Le Pacte s’attachera aussi à redéfinir le statut de l’artisan. Ce titre a été attribué sans condition de qualification ou d’expérience, à toute entreprise inscrite au répertoire des métiers. D’où l’idée de proposer un statut valorisant l’artisan à l’issue d’un travail de concertation qui sera engagé dès février 2013 et d’améliorer l’efficacité du répertoire des métiers.
Sylvia Pinel souhaite enfin rénover le rôle des chambres de métiers et de l’artisanat dans l’accompagnement des entreprises à tous les stades de leur développement. La mise en place d’interlocuteurs uniques, de dispositifs de tutorat par des artisans expérimentés, ou de bilans de compétence pour les créateurs d’entreprises sera étudiée.
D’autres mesures visent à répondre aux difficultés de trésorerie des TPE avec la création du nouveau dispositif de garantie de la BPI (banque publique d'investissement) et à réformer le régime de l’EIRL pour sécuriser le patrimoine financier de l’artisan.
Enfin, le gouvernement souhaite sécuriser les entreprises artisanales liées par des relations de sous-traitance, encourager les groupements d’entreprises pour faciliter l’accès à la commande publique, favoriser l’innovation des entreprises artisanales et promouvoir l’excellence des savoir-faire français à l’export.
Source : batirama.com / Fabienne Leroy
Dans son Pacte pour l’artisanat, Sylvia Pinel, veut instituer un groupe de travail interministériel d’accompagnement de la filière, « en raison du poids économique du secteur du bâtiment et de son impact sur la croissance ».
Objectif du gouvernement : soutenir l’activité de la filière, dans le cadre de la transition écologique et du plan de rénovation thermique des logements, alléger les formalités pesant sur les entreprises et renforcer la lutte contre toute forme de concurrence déloyale.
Un premier pas vers la suppression du régime des auto-entrepreneurs dans le secteur, comme le réclament les organisations professionnelles du BTP ?