Maisons France Confort, 1er constructeur de maisons individuelles, a enregistré un chiffre d’affaires 2012 en repli de 3,5% à 563,4 M€ en 2012. Sur l’ensemble de l’exercice, Maisons France Confort a livré 5 955 maisons individuelles.
Le résultat opérationnel à 28,0 M€ est impacté par un tassement de la marge brute lié au contexte économique et la rentabilité opérationnelle ressort ainsi à 5% du CA. Le résultat net en fin d’exercice s’inscrit à 18,3 M€ et représente 3,3% du CA.
La situation financière est solide avec des capitaux propres qui s’élèvent à 124,1 M€ au 31 décembre 2012, une trésorerie de 100,8 M€ et un endettement de 50,1 M€. La trésorerie nette d’endettement s’établit ainsi à 50,7 M€.
Le carnet de commandes acquis à fin décembre 2012 s’élève à 6 589 ventes et représente un CA de 662,2 M€ HT, en repli de 3,8% en nombre et de 4,4% en valeur (évolution à périmètre constant : -10,6% en nombre et -10,6% en valeur).
A fin février 2013, le Groupe a enregistré 730 prises de commandes soit un repli de -23,4% atténué par une évolution de +6% du prix de vente moyen liée à l’impact de la réglementation thermique 2012 sur les tarifs. La variation des prises de commandes sur ces deux premiers mois 2013 s’établit donc à -18,8% en valeur.
Cette tendance s’explique aussi par la fin de la RT 2005 qui a généré une très bonne activité de fin d’année 2012 expliquant pour partie, par un effet de décalage, les faibles performances du début d’année. Enfin, cette variation de -18,8% s’inscrit dans un contexte de marché d’environ -33%.
Pour 2013, le Groupe vise un chiffre d’affaires 2013 en repli de 7 à 9% avec le maintien d’un niveau de rentabilité satisfaisant. Il dispose en effet d’un faible niveau de coûts fixes (12% en moyenne du CA).
Face à l’obligation de respecter la norme RT 2012 et malgré le surcoût généré par cette réglementation, Maisons France Confort estime qu’elle constitue pour lui une opportunité de gagner de nouvelles parts de marché grâce à la longueur d’avance acquise dans ce domaine.
Selon lui, l’anticipation et la technicité accrue constituent une barrière à l’entrée pour les moins professionnels. Cette montée en compétence des acteurs devrait également accélérer la concentration du secteur.
Source : batirama.com