Au premier trimestre, ils ont reculé à 40,6 milliards de dollars, soit un niveau "inférieur à tout autre trimestre au cours des quatre dernières années", selon BNEF.
Le déclin --de 38% par rapport au dernier trimestre 2012-- "reflète les effets de l'incertitude politique dans les gros marchés de l'énergie propre comme les Etats-Unis ou l'Allemagne, une stagnation des financements dans des marchés relativement actifs comme la Chine et le Brésil", explique la société d'information spécialisée BNEF.
Autre facteur, moins alarmant, les montants investis diminuent du fait des "récentes et importantes baisses des coûts technologiques, particulièrement dans les panneaux photovoltaïques", note-t-elle.
"Pour que les investissements en énergies propres jouent leur rôle pour contenir la croissance des émissions mondiales, nous devrions voir le niveau d'investissement doubler d'ici 2020, et non pas baisser", souligne Michael Liebreich, le dirigeant de BNEF.
Il nuance néanmoins en notant que certaines technologies continuent à bien se porter et que le premier trimestre est traditionnellement le plus bas de l'année. Reste que la baisse reste quasi générale : plongeon de 54% sur un an aux Etats-Unis (à 4,5 milliards de dollars), chute de 25% en Europe (à 13,4 milliards) et de 15% en Chine (à 8,8 milliards).
Seule progressent l'Asie hors Inde et Chine (+47%, à 10,1 milliards), tirée par les investissements massifs au Japon post-Fukushima (8,2 milliards), et dans une moindre mesure l'Allemagne (+8%, à 3,9 milliards) et le Royaume-Uni (+1%, à 1,8 milliard).
La France affiche elle une chute de 33%, à 0,9 milliard, selon BNEF. L'an passé, les investissements avaient baissé à 268,7 milliards, contre un record de 302,3 milliards en 2011, tout en restant cinq fois supérieurs à leur niveau de 2004.
Source : batirama.com / AFP