"Je reste pour l'instant extrêmement positif", a déclaré M. Maugis lors d'une conférence de presse. "Nous sommes actuellement en phase de discussions avec des repreneurs potentiels, vous comprenez qu'à ce stade, nous ne pouvons rien dire de plus", a-t-il ajouté.
Le géant allemand a annoncé en mars son retrait du photovoltaïque, secteur en crise en Europe, une décision qui menace 3.000 postes dont 200 à Vénissieux. Le site avait commencé un an plus tôt à produire des modules photovoltaïques.
"On a des personnes intéressées par le tout et/ou ses parties", c'est-à-dire soit par l'ensemble des activités photovoltaïques du groupe, dont certaines se trouvent en Allemagne, ou seulement par une partie. "Cela va dépendre essentiellement de la qualité des offres, je n'ai pas de religion dans le domaine", a fait savoir M. Maugis.
Pour le groupe familial, non coté, "le critère principal sera celui de la pérennité de l'emploi" pour le choix du repreneur, a assuré M. Maugis. Il espère que cela ne prendra pas trop de temps mais il a assuré qu'il n'était pas question de brader le site au premier venu.
Concernant l'appel lancé par des représentants allemands et français de la filière solaire de Bosch à la chancelière allemande Angela Merkel et au président français François Hollande, il a estimé qu'"il ne serait pas inutile d'avoir une politique coordonnée entre la France et l'Allemagne".
Le président de Bosch France a assuré que l'accord d'économies signé fin avril sur le site de Rodez, en Aveyron, n'avait pas vocation à être étendu à d'autres sites.
Le groupe, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros l'an dernier dans l'Hexagone, en baisse de 5% sur un an, et y a investi environ 60 millions d'euros, table sur des investissements du même ordre cette année.
Source : batirama.com / AFP