La société, qui bénéficie d'une période d'observation de six mois, pâtit du "faible niveau de consommation des ménages, particulièrement important dans ses domaines d'activité" et qui a "rapidement impacté la trésorerie de l'entreprise", précise-t-elle dans un communiqué.
Huis clos, créé en 1990 et spécialisé dans les ouvertures ainsi que dans les pompes à chaleur atmosphériques, a vu son chiffre d'affaires chuter de 165,5 millions d'euros en 2010 à 150 millions en 2012. Le groupe est passé d'un bénéfice de 3,6 millions d'euros à un déficit de 7 millions durant cette période.
La société, basée à Mont-Saint-Aignan près de Rouen et contrôlée par son fondateur, René Bertin, "vise une augmentation de capital ou un adossement à un partenaire", et "envisage une "diversification de sa gamme", a indiqué une source proche du groupe.
Sa cotation a été suspendue sine die.
En plus de la récession économique, Huis clos a "subi de plein fouet les errements de la fiscalité écologique, avec un abaissement à 15%, contre 50% auparavant, du crédit d'impôt lié aux travaux d'isolation, et la hausse à 19,6%, contre 5,5%, de la TVA", relève cette source.
Les emplois des 1.500 salariés du groupe, dont un millier de commerciaux, ne sont pas menacés à ce stade, a-t-il été précisé. Sa filiale production, Isoplas, qui emploie 200 personnes au Havre, n'est pas concernée par le redressement judiciaire.