Votre avis nous intéresse

@ Pascal T: "Le créateur d'entreprise est à la base une personne motivée, dynamique ... Cela comprend donc un investissement de temps et d'argent". J'avais le temps, mais pas l'argent : En 2009, le statut AE m'a permis de tester mes capacités de répondre aux niches inoccupées. Depuis je développe, et passerai bientôt à un statut plus intéressant fiscalement. @ peugeot : Tu as tout dit, l'artisan (sarl, etc...) paie le RSI 46 % de son Bénéfice. L'AE paie 23,6 du CA (donc sur ses frais et la TVA de ses dépenses...).

Oui mais si on arrête l'auto entrepreneur il aura plus de chômeurs et plus de travail au noir surtout le travail au noir, moi je connais des gens qui préfèrent faire travailler un auto ça coute moins cher car souvent les grosses entreprises ne se dérangent pas pour des petits travaux alors allez plutôt dans les grandes entreprises qui ont parfois deux ou trois ouvriers pas déclarés. Désolé pour les fautes. Merci

Super super !! et ils iront ou ces fameux auto entrepreneurs ? grossir les rangs des chômeurs non déclarés..... ou alimenter peut être le marché parallèle du travail dit "au noir" ? Pour ma part dans le domaine de la fourniture et pose de la menuiserie-fermeture du bâtiment de qualité supérieur, mes confrères AE ne sont pas des concurrents ! D'accord d'accord... continuons à "em####er" ceux qui ont envie de travailler...!!! Et bravo à nos "énarques Parisien" vous êtes sur le bon chemin !!!

Un artisan paie le RSI 46 % de son bic fin 2012 et plus en 2013. A ce jour les auto entrepreneurs ne paient que 24,6 % du chiffre d'affaires sans faire aucune comptabilité pas de TVA pour l'état et ils sont souvent à la CMU pour la couverture maladie. Pour faire mieux beaucoup de particuliers paient en espèces. De ce fait il ne dépasse pas 32000 euros. Bien souvent aucune garantie pour le client et l'état perd les 24,6 %. L'artisan possède des diplomes et assurances les autres souvent rien. Dans les hôpitaux j'espère que pour les opérations chirugicales les auto entrepreneurs arrivent très vite et opèrent tous ses bons à rien au gouvernement.

***Partie 3*** Plusieurs dirigeants comme moi, travaillons avec des auto entrepreneurs. Ils sont considérés comme des confrères et ont plusieurs donneurs d'ordres. Nous faisons naturellement le tri entre les bons et les « je sais tout faire » ! comme eux font le tri entre les cravacheurs et la bonne collaboration (c’est un échange). Ils ne veulent pas travailler en direct clients particuliers pour plusieurs raisons : Facilité de gestion (nos bons de commandes leurs sont directement expédiés), ils gèrent plus facilement leurs temps (pas de limite d'horaire), ont un salaire plus important qu'en tant que salarié (plus on travaille, plus on gagne). Vous souhaitant à tous une bonne journée. Pascal

***Partie 2*** Plusieurs paramètres sont à prendre en compte : - l'exonération de tva en constructions (tva à 19.6%), avantage les auto-entrepreneurs face à l'artisan et la société (je ne parle pas de construction d’immeuble Bouygues, mais des garages, des extensions de maison, du terrassement, etc…), - beaucoup d'auto entrepreneurs ne sont pas assurés pour les activités qu'ils exercent (les assurances sont très frileuses), - qu'une quantité sont sans qualification et sabotent la réputation de cette forme juridique, handicapant ainsi les anciens bons ouvriers se lançant dans la création de micro-entreprise. Si nous souhaitons une union plutôt qu'une division entre les deux parties, il est possible de tirer les auto entrepreneurs vers le haut. L'auto entrepreneur pourrait ne travailler que pour des prestations pros/pros (en sous-traitance), sans limite dans le temps, pas de gestion d’achat, avec un plafond plus important qu’actuellement 37000€ plutôt que 32000€.

***Partie 1*** Bonjour à tous. Ceci est une simple rédaction matinale suite à la newsletter de batirama. Pascal, 38 ans. Vendôme (41). Chef d'entreprises de Menuiserie et de Travaux d'Isolation/Plâtrerie. Effectif de 4 personnes. Le statut auto entrepreneur n’est pas simple. Il est né pour une raison principale, des licenciements importants, le manque d’activité dans notre pays et non pas l’engouement à devenir dirigeant. La forme juridique Micro-Entreprise (auto-entrepreneur) dans le « BATIMENT » est une bonne chose à mon sens, mais très mal utilisée. Elle permet de commencer une activité sans grand risque et de créer son emploi. Elle est très intéressante pour la main d’œuvre mais est inadaptée dès la négoce (trop de charges et taxes). Le créateur d'entreprise est à la base une personne motivée, dynamique, souhaitant développer sa vie professionnelle. Cela comprend donc un investissement de temps et d'argent. Le retour naturel est l'aspect financier (un revenu que chacun estime être le mieux). Plus ont travaille, mieux on gagne sa vie. Pourtant, tous ne sont pas dans cet état d’esprit et s’engagent dans cette voie à défaut d’autre chose (chômage).