"Nous allons continuer à avoir une politique budgétaire prudente mais, à l'intérieur du budget, nous allons concentrer les dépenses dans des directions qui donneront un résultat maximal en termes de croissance économique", a indiqué le ministre.
"Je pense avant tout à l'infrastructure, la construction de logements, à la stimulation de la demande d'automobiles de tous types - transports en commun, voitures individuelles et poids lourds", a-t-il expliqué.
Un fonds de prévoyance ainsi que des fonds d'épargne retraite seront mobilisés pour cofinancer des projets dans les domaines ferroviaire et de l'énergie électrique, a-t-il précisé, tandis que des obligations spécialement destinées au financement d'infrastructures devraient être lancées cet été.
Des moyens de "réduire les charges des entreprises" seront mobilisés, notamment des réductions d'impôt sur les bénéfices dans les régions d'Extrême Orient, qui "présentent un bon potentiel", et un "ralentissement du rythme de croissance des tarifs des monopoles naturels", a précisé le responsable.
"Certains programmes mis en oeuvre au moment de la crise en 2009 pourraient également être rétablis", a-t-il ajouté. La croissance du produit intérieur brut (PIB) en Russie a nettement ralenti au premier trimestre, s'établissant à 1,6% par rapport aux trois 1ers mois de 2012.
Au premier trimestre 2012, la croissance avait atteint 4,8% en glissement annuel, selon des chiffres révisés. Elle avait ensuite ralenti au cours de l'année pour ne plus représenter que 2,1% au quatrième trimestre de l'an dernier.
Quant à l'entrée de la Russie dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en août, "l'effet positif le plus important est dans le fait que la Russie est à présent regardée comme un pays avec des règles du jeu compréhensibles".
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C'est intéressant.