"La dynamique de la quasi-totalité des métiers du groupe, tant en France qu'à l'international, a été très positive tout au long de l'année. Seule fait exception la promotion immobilière qui traverse une crise conjoncturelle sévère", a relevé le PDG Xavier Huillard dans un communiqué diffusé après la fermeture de la Bourse de Paris.
De fait, Vinci Immobilier a enregistré une perte nette de 48 millions d'euros l'an passé. Mais sans grand impact sur la performance du groupe, car son chiffre d'affaires ne pèse que 1,2 milliard d'euros. Comme l'an dernier, plus de la moitié des profits viennent des concessions autoroutières ou aéroportuaires gérées par le groupe (à 2,77 milliards d'euros), dont 2 milliards de bénéfice net issu des seules autoroutes gérées par Vinci en France.
"Le trafic de Vinci Autoroutes a continué de progresser, tiré par les véhicules légers en dépit d'un niveau des prix des carburants toujours élevé", a souligné M. Huillard. Le trafic de Vinci Airports a lui retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire.
Vinci Constructions, le principal pôle du groupe avec 31,46 milliards de chiffre d'affaires, enregistre un bénéfice net de 793 millions d'euros (+16,6%). Vinci Energies, qui représente désormais près de 40% du chiffre d'affaires total, est à 830 millions d'euros de bénéfice net, contre 693 millions l'an passé, soit un bond de 19,7%. Cobra IS, la filiale qui installe des champs photovoltaïques un peu partout dans le monde, a réalisé un bénéfice net de 262 millions d'euros (+20%).
Le consensus d'analystes de Bloomberg tablait sur un résultat net total de 4,65 milliards d'euros sur un chiffre d'affaires de 67,9 milliards.