Un nouveau système constructif performant arrive sur le marché

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EDILIANS, engagé pour des toitures durables et une transition énergétique responsable

EDILIANS renforce son engagement pour le développement durable. Avec des solutions innovantes pour la rénovation énergétique des toitures et notre large offre solaire photovoltaïque, nous accompagnons les professionnels vers un avenir durable, répondant aux exigences de confort et de performance pour les générations futures.

Les systèmes constructifs qui allient le pouvoir isolant du PSE et la résistance du béton se multiplient. Dernier en date, le Thermoform, lancé par le cimentier Cemex. Les blocs en PSE composés de matériaux recyclés, assurent une double isolation (67 mm à l’intérieur et jusqu’à 219 mm à l’extérieur). De même, l’épaisseur du voile béton des différents modules peut varier de 10 à 30 cm.

Grâce à son expertise, Cemex a développé un béton spécifique pour le Thermoform. « Il est très fluide car le PSE est un produit très dense. Nous avons formulé un béton de fine granulométrie (S3) au lieu du S2 communément appliqué dans ces systèmes, confie Sébastien Beuvin, directeur des solutions constructives Cemex.

Nudura, le fournisseur des blocs en PSE a un recul de plus de 35 ans au Canada, aux Etats-Unis, en Australie ou encore en Nouvelle-Zélande. C’est dire si le procédé a fait ses preuves.

Etanchéité à l’air

Outre la résistance thermique élevée (R mini = 4,2) et la suppression des ponts thermiques, le bloc de coffrage est parfaitement étanche à l’air. Il permet d’atteindre un niveau d’étanchéité de 0,2m3/h.m2, satisfaisant ainsi largement le seuil de 0,6 imposé par la RT 2012 en maison individuelle.

« Ce système contribue à un haut niveau de confort intérieur et à mieux maîtriser les dépenses d’énergie liées au chauffage mais aussi au rafraîchissement, souligne Sébastien Beuvin. Et, comme l’étanchéité à l’air est assurée par la structure en béton armé, il n’y a plus de risque de voir l’électricien ou le plaquiste percer l’enveloppe. »

Ce dernier peut d’ailleurs visser directement ses plaques dans les entretoises prévues à cet effet dans le PSE supprimant donc le système classique de montage sur rails. Enfin, l’ensemble bloc+ béton assure un affaiblissement acoustique de 51 décibels.

Résistance au feu et au vent

Grâce à la solidité du béton, ce système bénéficie d’une durabilité supérieure à celles réalisées en maçonnerie traditionnelle. « Elles résistent à des vents de 400 km/h et ont une tenue au feu en 3 heures (pour un module courant de 15 cm), précise le directeur des solutions constructives Cemex. Enfin, le Thermoform répond plus facilement aux exigences de construction en zone sismique.

Ce procédé bénéfice d’un agrément technique européen (ATE) et d’un Document technique d’Application (DTA) du CSTB. Avec ses modules courbes et ses deux modules d’angle de 90 et de 45°, il offre de multiples possibilités architecturales.

Aujourd’hui, des dizaines de maisons tests ont déjà été construites dans différentes zones géographiques de France ainsi qu’un centre commercial à Poitiers. Une résidence de logements collectifs en R+5 est en projet.

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Source : batirama.com / Céline Jappé

L’avis du Pro

« Peu de main d’œuvre et moins de pénibilité »

A Royan (17), le dirigeant de l’entreprise DGH (tout corps d’état) souhaitait trouver un système constructif en béton banché mais sans avoir recours à trop de main d’oeuvre et qui ne nécessitait pas l’emploi d’une grue.

« J’ai 45 ans, je souhaite préserver mon dos et arrêter de chercher des ouvriers compétents car je n’en trouve pas, confie le chef d’entreprise qui n’emploie qu’un salarié. Moins de pénibilité et très peu de main d’œuvre, c’est ce qu’il me fallait. » Avec son unique salarié, ils ont monté la structure de cette maison de 180 m2 (plain-pied) en 2,5 jours.

« Les blocs sont très légers, 6 kg pour un module équivalent à 11 parpaings. Ils sont livrés directement sur chantier, prêts à assembler, confie l’entrepreneur. On peut travailler sans eau ni électricité et le béton est coulé ensuite par Cemex. Sans parler de la réduction considérable des déchets de chantier générés 3 fois moins qu’en maçonnerie traditionnelle. »

Le patron de DGH reconnaît que ce système constructif est toutefois 10 à 15% plus cher à l’achat. « Mais il faut raisonner en cout global. La rapidité de l’exécution fait gagner plusieurs mois de loyers aux futurs occupants. »