Le chantier, qui démarrera à l'été 2014, a été confié à un groupement dirigé par GFC Construction (Bouygues) pour 142 millions d'euros répartis en deux tranches de travaux. Une troisième phase interviendra après 2018, pour la restructuration de l'actuel Terminal 1.
Avec 15 millions de passagers au maximum accueillis en 2020, contre 10 millions aujourd'hui, l'objectif est "de devenir à terme la seconde porte d'entrée aéroportuaire en France" devant Nice, expliquent les Aéroports de Lyon (ADL).
Le financement de ce "futur Terminal 1", destiné à remplacer les terminaux 1 et 3 actuels, sera en grande partie assuré par un prêt de 140 millions d'euros contracté auprès de la Banque européenne d'investissement, sans subventions publiques.
"C'est le plus gros investissement" de Lyon-Saint-Exupéry "depuis sa création en 1975", a indiqué lors d'une conférence de presse Claire Dreyfus-Cloarec, présidente du Conseil de surveillance des ADL.
Philippe Grillot, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, a souligné de son côté que Rhône-Alpes, "septième région européenne en termes d'économie", ne disposait pour l'instant que du "47e aéroport européen".
Les 70.000 m2 prévus du futur terminal, dont 10.000 m2 de "commerces, restauration et détente", représentent "l'équivalent en surface" des trois terminaux actuels de l'aéroport, selon la direction.
A côté du bâtiment proprement dit, conçu par le cabinet d'architectes RSHP qui compte notamment à son actif le terminal T5 de l'aéroport Londres-Heathrow, les aérogares existantes et les aires de stationnement d'avions seront réaménagées.
"De nouvelles infrastructures d'accès routier vont également être développées, que ce soit du côté ville ou du côté fret, ainsi que des zones de stationnement voitures de longue et courte durée", détaillent les ADL.
Le groupement emmené par GFC Construction a été choisi parmi quatre projets, au terme d'un appel à candidatures lancé le 16 mai 2012, pour une remise des offres le 8 janvier. Le contrat sera signé en septembre.