Si l'usine Bosch de Vénissieux (Rhône) qui emploie 240 personnes n'était pas aidée, cela signifierait que "la France se montre incapable de sauver une entreprise symbole de la reconversion de l'automobile vers le photovoltaïque", selon le chef de file des écologistes. "La France se montre incapable de sauver une entreprise symbole de la reconversion de l'automobile vers le photovoltaïque", a-t-il déploré.
Pascal Durand a rappelé que François Hollande lui avait dit être "sensibilisé" au problème de l'usine Bosch. Il attend désormais que l'exécutif passe aux actes et "s'illustre en faisant". Il a évoqué la perspective de la conférence environnementale des 20 et 21 septembre: "Quand François Hollande et Jean-Marc Ayrault vont parler le 20 septembre, ce n'est pas la même chose si le 15 ils ont aidé Bosch à Vénissieux".
"Derrière les hommes et les femmes qu'il faut aider, il y a un symbole de la France qui se donne ou pas les moyens de développer le photovoltaïque", a-t-il encore déclaré. "On n'a pas le droit de regarder ailleurs et de faire un beau discours" le 20 septembre, a insisté Pascal Durand.
"La première aide de la BPI (Banque publique d'investissement, ndlr) c'est d'envoyer 150 millions aux filières du nucléaire. Aidons aussi les entreprises du photovoltaïque", a suggéré le secrétaire national d'EELV.
En mars dernier, Bosch a annoncé l'abandon des activités photovoltaïques sur le site de la banlieue lyonnaise. Fin 2012, le groupe Bosch a annoncé son retrait du solaire en raison de pertes cumulées de 2,4 milliards d'euros sur trois exercices pour sa filiale Bosch Solar Energy employant quelque 3.000 salariés dont 2.800 en Allemagne.