Un nouveau magazine de 84 pages illustre la stratégie du leader européen de la fumisterie : « Energie Positive ». Un magazine que le groupe a réalisé et a distribué auprès de ses nombreux partenaires professionnels : constructeurs de maisons individuelles, bureaux d’étude, fabricants d’appareils, distributeurs de combustibles, ONF, installateurs…
Cet ouvrage qui a surtout pour vocation d’être consulté sur internet, par des particuliers aussi, se compose d’interviews d’experts et de professionnels du secteur.
« Nous avons voulu le présenter comme un document de référence avec tous les rouages de la filière bois depuis le prélèvement des grumes en forêt jusqu’à l’arrivée du combustible bois chez les consommateurs » écrit Frédéric Coirier (en photo), président du directoire Groupe Poujoulat, en conclusion de son magazine.
Il est vrai que le bois est la première source d’énergie renouvelable consommée en France et l’activité génère près de 60 000 emplois en France (voir ci-dessous). Et il est devenu la source de chauffage d’appoint ou principal d’une maison sur deux en France.
D’où de nombreuses questions que l’utilisateur peut se poser sur la pérennité de la forêt par exemple. Contrairement à certaines idées reçues, ce magazine confirme qu’il n’y a pas de risques de pénurie de bois, en raison d’une exploitation raisonnée des forêts.
De son côté, Poujoulat, est un acteur français leader sur le marché de la fumisterie présent à l’international (il exporte ses produits à hauteur de 25 % de son chiffre d’affaires). En France, il équipe une maison sur deux en conduits de fumée.
Mais, on retrouve aussi le groupe à l’autre bout de la chaîne : depuis 6 ans, il s’est lancé dans la production de combustibles bois, où il réalise 15 % de son chiffre d’affaires avec ses marques Crepito et Woodstock (granulés, bois densifié, bûches sèches…).
Une activité en croissance puisque outre l’activité granulés et ses plateformes de stockage, Poujoulat a développé 3 unités de bois chauffage en expansion régulière : après Châteauroux et Noiretable (Loire), la dernière unité implantée près d’Epinal fournira 150 000 tonnes de combustibles en rythme de croisière.
« Il y a beaucoup à faire, notamment en rénovation, explique Frédéric Coirier qui poursuit : « Les équipements actuels sont de plus en plus performants grâce au développement du label Flamme Verte. Leur rendement est passé de 50 à 80 % en 10 ans. Or, 50 % du parc des appareils de chauffage bois est obsolète avec 15 ans d’âge moyen ».
Aujourd’hui, le groupe veut « penser globalement le bois énergie » et optimiser l’offre packagée proposée au client, grâce à la mise au point de nouveaux produits ou l’amélioration de certains d’entre eux (conduit concentrique, système d’évacuation de fumée et solutions de traversée de plafonds ou de mur).
« Nous comparons le conduit de fumée au pneu de la voiture, car il peut optimiser les performances du système » reprend Frédéric Coirier. Un message technique qui sera porté lors du prochain salon Interclima où le groupe exposera ses produits.
« Notre progression de chiffre d’affaires, est aujourd’hui liée au développement du bois- énergie, ce qui explique notre présence sur Interclima plutôt que Batimat »… conclut le responsable du groupe.