Trois fois en 8 ans, des infiltrations d’eau se sont manifestées à l’aplomb de la lucarne, sur le plafond surbaissé, dans la zone de couverture à pente réduite. A chaque fois, les désordres sont apparus lors de très forts vents accompagnés de pluies violentes.
Les multiples investigations menées sur la lucarne et dans son environnement n’ont pas révélé d’anomalie. La laine de verre est parfaitement sèche sous l’écran de sous toiture. En revanche, au dessus de la fenêtre située sous la lucarne, le linteau en bois massif a maigri en séchant après sa mise en œuvre. Un interstice de plusieurs millimètres de large s’est formé en jonction avec la maçonnerie. Les vents les plus violents y font pénétrer l’eau de pluie, alors qu’en temps normal le débord de toiture protège cet interstice de la pluie.
Il aurait fallu utiliser en linteau une essence de bois moins sensible que le chêne à la perte de volume par séchage, où alors du chêne bien sec à cœur. A défaut, la mise en œuvre d’un joint en mastic élastomère et son contrôle régulier par le propriétaire auraient permis de prévenir toute infiltration d’eau.
Source : batirama.com / Fondation d’Excellence SMA / Patrick Beaunier
Concernant le linteau en bois massif, l'expert a omis que la mise en oeuvre du linteau n'est pas conforme au bon sens: celui-ci doit être implanté au nu de la maçonnerie brute, l'enduit venant en surépaisseur et formant quelquepart "goutte d'eau". Ici, le linteau dépasse même de l'enduit ce qui ne peut qu'agraver la situation, tout ruissellement étant récupéré par la face supérieure du linteau. Il aurait également fallu faire une feuillure sur l'arrête supérieure et extérieure du linteau afin de faire barrage à l'eau qui aurait malgré tout tenté de pénétrer; cette feuillure étant remplie avec l'enduit grillagé à cet endroit. Par ailleurs, il me paraît bizarre de prétendre qu'il existe des bois totalement inertes et sans retrait!
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Concernant le linteau en bois massif, l'expert a omis que la mise en oeuvre du linteau n'est pas conforme au bon sens: celui-ci doit être implanté au nu de la maçonnerie brute, l'enduit venant en surépaisseur et formant quelquepart "goutte d'eau". Ici, le linteau dépasse même de l'enduit ce qui ne peut qu'agraver la situation, tout ruissellement étant récupéré par la face supérieure du linteau. Il aurait également fallu faire une feuillure sur l'arrête supérieure et extérieure du linteau afin de faire barrage à l'eau qui aurait malgré tout tenté de pénétrer; cette feuillure étant remplie avec l'enduit grillagé à cet endroit. Par ailleurs, il me paraît bizarre de prétendre qu'il existe des bois totalement inertes et sans retrait!