G-Heat est né en 2017 et développe des vêtements chauffants ou rafraîchissants pour toutes sortes d’activité, dont celles du BTP.
Le 16 avril dernier, sur un chantier de rénovation à Vémars, près de Roissy-en-France, l’entreprise française G-Heat a présenté son offre de vêtements rafraîchissants ou chauffants, afin de travailler par tous les temps et dans toutes les conditions.
Pour ses vêtements chauffants, G-Heat utilise des résistances en fibres de carbone noyées dans le tissu et alimentées par une batterie au lithium. Depuis deux ans, G-Heat travaille avec un partenaire français qui produit des batteries au lithium reconditionnées. Pour le BTP, l’entreprise produit à la fois des vêtements de travail seulement chauffants ou bien combinant d’autres qualités nécessaires sur les chantiers : imperméabilité, haute visibilité, respirabilité, etc.
Les batteries utilisées par G-Heat siont fabriquées à côté d’Angers, chez VoltR qui a perfectionné une technologie pour donner une seconde, voire une troisième vie aux cellules de batteries. Ces cellules, qui représentent la part la plus polluante d'une batterie, sont réaffectées dans des nouvelles batteries sans sacrifier leur efficacité énergétique. L’idée est simple : VoltR réaffecte des cellules issues de batteries d’appareils plus exigeants en performance vers des batteries d’appareils moins exigeants. C’est comme ça que des cellules de batterie de vélo en fin de première vie peuvent répondre parfaitement aux spécifications d’une batterie neuve pour un vêtement chauffant. Une solution qui permet de fabriquer des batteries plus éco-responsables sans compromis sur la performance. © PP
Sur les vêtements chauffants, un bouton de contrôle de la température permet de choisir trois niveaux de réchauffement : faible, moyen et élevé. © PP
Un vêtement chauffant utilisé à l’intensité maximale est actif pendant environ 2 heures, contre 3 à 5 heures à intensité moyenne et 6 à 7 heures à basse intensité. Selon G-Heat, le coût moyen de recharge d’une batterie atteint 0,01 €.
En vêtements chauffants, G-Heat propose :
– des vestes chauffantes sans manches et des polaires chauffantes sans manches : ces deux vêtements sont déperlants, lavable en machine à 30 °C et chauffent le dos, les lombaires et les poches ;
– Le gilet chauffant sans manche, disponible pour homme et pour femme, qui chauffe la poitrine et le dos ;
– La doudoune chauffante, coupe-vent et déperlante, chauffant également la poitrine et le dos ;
– le hoodie chauffant et les sous-vêtements chauffants ;
– Et, enfin, la veste soft-shell, qui chauffe le cou et le dos.
Le hoodie chauffant zippé de G-Heat et le hoodie chauffant à capuche chauffent le dos, les lombaires et les poches, tandis que le gilet Warm Active comporte jusqu’à cinq zones de chauffe. G-heat propose également des sous-vêtements chauffants : legging et T-shirt à manches longues. © PP
G-heat dispose aussi de gants de protection chauffants, souples, hydrofuges et résistants, conforme à la norme EN388 qui porte sur les EPI. Leur autonomie maximale atteint six heures. Les sous-gants chauffants, quant à eux, chauffent le dos de la main et le dessus des doigts et sont destinés à être portés dans des gants de travail. © PP
G-Heat propose aussi des chaussettes chauffantes pour les chantiers avec une autonomie atteignant jusqu’à six heures de chauffe. Elles chauffent sur et sous les orteils et à l’avant du mollet et sont associées à une télécommande sans fil pour le pilotage de la température à distance. Enfin, G-Heat dispose de ceintures lombaires chauffantes ou bien chauffantes et massantes, ainsi que de sèche-chaussures pour modèles bas ou à tige montante.
Photon, la toute nouvelle veste chauffante à haute visibilité, conforme à la norme EN204771 sur la visibilité, est disponible en vert ou en orange, en sept tailles du S au 4XL. Les éléments chauffants sont contenus dans sa doublure amovible : la veste peut être utilisée en haute visibilité seule ou bien en ajoutant le réchauffement. © PP
Pour le rafraîchissement, G-Heat propose trois technologies.
La première, Polycool, fait appel à une fibre polymère hautement absorbante qui retient l’eau dans la doublure du vêtement, sans effet trempé, et rafraîchit le vêtement à une température moyenne de 15 °C. L’effet dure plusieurs heures.
Jadecool, la seconde technologie, repose sur l’incrustation de micro-cristaux de jade dans le tissu. Ils accélèrent l’évaporation et dissipent la chaleur plus vite qu’ils ne l’absorbent.
Enfin, Phasecool, la troisième technologie, repose sur des packs contenant des matériaux à changement de phase. Deux matériaux sont disponibles : le premier se liquéfie (absorbe la chaleur) à 18 °C, le second à 21 °C. Tant qu’ils sont en phase liquides, ils offrent une température stable à 18 ou 21 °C durant 2 à 3 heures.
Polycool et Jadecool sont disponibles dans des gilets rafraîchissants, des chasubles, des T-shirts à manches courtes ou longues, des casquettes, des calots, des serviettes et tours de cou. Étant directement incrustés dans le textile, les cristaux de jade résistent au lavage comme à l’usage dans le temps. Ces cristaux ont la particularité d'absorber la chaleur et de la dissiper rapidement une fois celle-ci accumulée, créant ainsi une sensation de fraîcheur instantanée. C'est pourquoi la température corporelle diminue lorsqu'elle est en contact avec la serviette rafraîchissante. Les vêtements Jadecool doivent être trempés, essorés et activés en les tendant plusieurs fois. © PP
Les packs Phasecool sont insérés dans deux modèles de gilets qui possèdent des compartiments pour les glisser. Ils s’activent après une heure au congélateur et sont réactivables à l’infini. © PP