C’est à la Carrière de Saint-Herblain en Loire Atlantique (44) que le DLR a renouvelé son opération séduction afin d’attirer les jeunes dans ses filières de formation. L’organisation professionnelle fédère au niveau national 70% des loueurs, distributeurs et réparateur de matériels de Bâtiment-TP et manutention, selon sa présidente Sonia Dubès.
« Chaque année, nous avons besoin de recruter 1500 techniciens pour assurer la maintenance des matériels. Or, seuls 700 jeunes sont formés en mécanique tous les ans. Nous souffrons toujours d’une mauvaise image mais aussi d’une méconnaissance du grand public de nos métiers. »
Pour y remédier, quelques centaines de collégiens et d’enseignants ont été invités à découvrir les filières vendredi dernier. La manifestation s’est poursuivie le lendemain, samedi, afin d’attirer les familles mais aussi les demandeurs d’emplois.
Au programme, découverte des métiers et des formations proposées, rencontres avec des entreprises locales et régionales qui recrutent, échanges avec des jeunes déjà en formation ou des jeunes salariés qui témoignent de leur expérience… mais pas seulement
Pour rendre cette manifestation plus attractive qu’un simple forum de la formation et de l’emploi, le DLR n’a pas lésiné sur les moyens pour séduire son public. Ainsi, en partenariat avec les entreprises de la région et des constructeurs d’engin de chantier, les visiteurs ont pu s’essayer à des tests de diagnostic mécanique et de maintenance sur des engins grandeur nature (pelleteuse, chariot-élévateur, grue…).
Des challenges inter-établissement ont vu les collégiens s'affronter et tous ont pu assister à des démonstrations et essais. Gros succès aussi pour les simulateurs de conduite d’engin. Installés pour leur côté ludique et pédagogique, ils ont séduit un large public de jeunes mais aussi d’adultes !
Anne Repic-Lemarchand, dirigeante de la société LEM-Equipement installée à Saint-Etienne-de-Montluc (44), préside également la commission Emploi-Formation du DLR. « C’est grâce au dynamisme des entreprises de la région que cette manifestation peu avoir lieu, précise t-elle.
Malgré la crise, nos besoins en main d’œuvre, principalement en maintenance-réparation, sont importants. Ces emplois sont à pourvoir dans des entreprises locales et ne sont pas délocalisables. Et les perspectives d’évolution sont importantes. »
En effet, du CAP à la Licence Professionnelle en passant par le BTS et le Bac Pro, les jeunes qui le souhaitent peuvent gravir de nombreux échelons : mécanicien de maintenance, technicien d’atelier, technicien d’intervention, chef d’équipe, chef d’atelier, responsable technique et directeur technique.