Peu connu du public, Cupa Groupe (300 millions d’euros de CA) sort de l’ombre pour présenter une offre renouvelée dans le domaine de l’ardoise. Créé en 1968, le groupe exporte aujourd’hui 95 % de sa production dans le monde (pierre, ardoises).
La France, le Royaume Uni et la Belgique demeurent ses marchés d’élection. Cupa exploite à ce jour 16 carrières en Galice, à l’extrémité nord Ouest de l’Espagne. Ces gisements ont, devant eux, deux siècles d’exploitation selon le producteur, qui gère 22 ateliers de transformation.
En France, sur un marché de la couverture estimé à 145 millions de m2, l’ardoise naturelle représente moins de 10 % des éléments de couverture dont 94 % vient d’Espagne.
Si les Monuments historiques continuent d’employer de l’ardoise en couverture, la construction classique de maisons individuelles se détourne peu à peu des toitures « noires ».
« Nous exportions 300 000 tonnes en France, en 2006 et aujourd’hui, nous ne dépassons pas 200 000 tonnes » affirme M. Lanoe, directeur commercial de la structure qui occupe 10 personnes. Face à ce désintérêt et à la crise de la construction, Cupa n’a d’autres solutions que d’innover afin de convaincre les prescripteurs..
Le groupe vise deux secteurs porteurs : la façade, avec des solutions d’ITE, et la toiture avec des modules solaires. En Façade, Cupa propose des systèmes de pose rapides tels ces modèles d’ardoises losange 30 x 30 ou de format 60 x 30.
Posées au clou ou au crochet avec des recouvrements plus faibles (5 cm), elles apportent des réponses économiquement intéressantes et esthétiques. Enfin, Cupa propose Thermoslate, un panneau solaire de 2,50 x 60 cm, précouvert avec ses ardoises, de 3,5 cm d’épaisseur.
Destiné au neuf ou la rénovation totale de toiture, ce produit esthétique apporte des atouts, dont une moindre surchauffe en été (maximum 95° contre 120° sous une surface vitrée). Un produit qui a déjà séduit lors de sa présentation à Batimat et sur lequel le groupe attend un bon développement...