Le marché de la menuiserie reste dominé à plus de 70 % par le PVC, mais ce n'est pas le matériau qui conditionne pour autant le choix de la fixation. Etant liées au support, les possibilités de fixation restent déterminées par l'emplacement du châssis par rapport à ce support et à la nature de ce dernier. Que la menuiserie soit en PVC, bois, métallique ou mixte, elle sera liée au gros œuvre sur trois cotés du bâti par des points de fixations. Les distances minimum de fixation : de 150 à 200 mm à partir des angles de la menuiserie, et de 600 à 800 mm entre chacune de ses fixations. La pièce de seuil n'étant jamais fixée sur l'appui maçonné. A condition de respecter les DTU menuiseries, la fixation de fenêtres ou porte extérieures et de volets battants - qui eux voient la généralisation du scellement chimique - n'offrent pas de grande complexité lors de la mise en œuvre.
La qualité finale dépend du poseur
« Ce que l'on constate, relève Dominique Holfert, responsable marketing de la division Bois chez Würth France, c'est que les poseurs ont une solution de fixation qu'il privilégie. Cependant, ils devraient prévoir une alternative ». Et d'ajouter, « les menuiseries sont très industrialisées, donc la qualité finale de l'ouvrage dépend fortement du poseur qui aura réglé l'aplomb et les joints d'étanchéité, notamment ». Les fabricants de fixation assistent cet enjeu de qualité de pose des menuiseries en apportant des solutions simples, sûres et adaptées, « jusqu'au capuchon qui permet de belles finitions en réduisant la visibilité de la fixation ». Et pour compléter la panoplie parfaite de la bonne fixation : il faut s'assurer de posséder le bon matériel pour la prise de cotes.
Source : batirama.com / Stéphanie Lacaze-Haertelmeyer