Dans un entretien aux Echos où elle défend sa loi Alur, l'ex-ministre estime que "la France souffre d'avoir les prix de l'immobilier les plus élevés d'Europe" et qu'il s'agit d'"un des éléments qui pèse le plus sur la compétitivité française, des entreprises comme des ménages".
"Le prix de l'immobilier français est insoutenable", insiste-t-elle reconnaissant que les ministres du Logement, y compris (elle-même), n'osent pas assez dire cette réalité".
Selon l'ancienne ministre, "les aides, qu'il s'agisse du prêt à taux zéro appliqué à l'immobilier ancien ou de la défiscalisation du locatif neuf, sont inflationnistes. On a sursubventionné le secteur du logement pendant des années".
La loi Alur, qu'elle a fait adopter et qui est en attente de nombreux décrets d'application, "permettra aussi d'en finir avec les effets de rente qui maintiennent ces prix élevés", assure-t-elle.
"Alur est une loi structurelle qui s'attaque à des problèmes de fond. Je veux revendiquer cette nécessité de mettre du long terme dans la politique", poursuit-elle avant de s'en prendre au changement voulu par Matignon sur la Garantie universelle des loyers.
"La GUL doit rester universelle", demande-t-elle, alors que Matignon veut la limiter aux jeunes. "Quand la garantie se limite aux publics les plus fragiles, elle est très coûteuse et quasiment impossible à mettre en oeuvre", souligne-t-elle.
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Elle vit dans quel monde??? Le prix de l'immobilier n'a jamais été aussi bas... le prix de l'immobilier a chuté de plus de + de 10% depuis 5 ans... Si personne n'achète en ce moment, c'est que tout le monde a peur de l'avenir, fermetures d'entreprises à la chaîne, licenciement, on ne voit même pas le bout du tunnel! Je lui propose de venir faire un tour vers chez moi, elle verra que plein de logements sont à vendre (à prix cassé) mais ne trouvent pas preneurs.
Une partie de la réaction est juste. Le secteur est trop subventionné. On peut l'accorder étant plutôt libéral sur le sujet. Il faut préciser que concernant le logement il y a deux secteurs. Le social et le privé qui ne peuvent être régis par les mêmes règles. Il faut laisser au social ce qui est au logement social avec ses règles propres (sauf le droit au maintien dans les lieux lorsque les ressources de l'occupant sont devenues trop importantes ce qui permettra de débloquer le non turnover constaté aujourd'hui chez les bailleurs sociaux). Concernant le logement privé celui ci doit être libéralisé. J'entends la réduction des périodes de non expulsion et la réduction des garanties offertes aux locataires. Pour ce faire, une augmentation de la production de logements sociaux doit être opérée et dans le même temps les investisseurs pourraient opérer leur retour (par investisseur ne voyez pas seulement les institutionnels mais aussi et surtout ceux qui veulent se garantir une retraite complémentaire par l'acquisition d'un studio ou d'un deux pieces) ceux ci sont très nombreux. Cela passe par deux segments bien séparés le social et le privé. L'un subventionné et l'autre non (sauf à autoriser un amortissement du bien). Il faut préciser qu'une baisse de TVA doit être consentie pour l'acquisition en primo accédant afin d'inciter à quitter le parc social qui doit être la pour les personnes à revenus modestes ou en difficultés.
Quid du cout du foncier qui enrichit les propriétaires de terrain à bâtir pendant leur sommeil?
Bonjour Il est bien de reconnaître qu'en place les politiques ne peuvent pas tout exprimer Mme Duflot. Maintenant il faudrait revoir les bases du logement en son fondement, c'est à dire le princie de propriété. Ce qui signifie que seuls certains peuvent accéder à un toit et qu'ensuite ils peuvent exploiter les locataires. La situation est plus grave que de trouver quelques chantiers en plus pour continuer à répondre aux professionnels. Les subventions ne sont pas de maintenant, ce sont des mesurettes temporelles pour calmer les parties sur le marché selon les gouvernements et le moment. Sans être un Kmer rouge comme le diraient certains, relire Marx sur le droit à la propriété, et vous trouverez des réponses philosophiques je précise et non communistes (une dérive aprés lui) qui devrait relancer le bâtiment pour très longtemps. Il est un comble de devoir payer très cher un bien d'occasion comme le logement alors que le neuf est moins cher, la logique de ce marché est à côté de la logique économique désormais. Mais comme chacun est habitué à spéculer sur chacun en laissant désormais ses propres enfants dans la rue sans toit ...
Cécile Duflot voit clair, très clair. Pendant les 30 glorieuses il s'est passé la chose suivante : on a dit aux Français que profiter du logement de fonction cédé par un chef d'entreprise ou même l'Etat, ce n'est pas bon car on reste à la botte de ce patron. On a donc incité tous les français à devenir, derechef, propriétaires. Mais pour cela, ces Français ont du recourir à l'emprunt massif et relativement cher. Les banques se sont et se régalent encore. Mais tous ces petits propriétaires endettés ont forcément été tentés de surévaluer leur bien dès lors qu'ils devaient revendre. Tout le monde et surtout les gros propriétaires avaient intérêt à ce que le prix au m2 monte, monte, toujours plus haut. On a ainsi créé une bulle spéculative qui exploserait s'il n'y avait pas de riches dans ce monde trop heureux d'acquérir des terres et des immeubles de notre pays avec la chance de faire une plus value. Pendant ce temps là ... les petits propriétaires sont relégués dans des surfaces trop petites ou loin du centre des villes; ce qui crée une inflation des besoins de transports ... Bref, pourquoi faire de l'emploi dans le béton quand on a besoin d'emplois dans le social.
Extraordinaire, Mme Duflot a réussi, plus un investisseur dans l'immobilier et bientôt sous la barre des 300000 mises en chantier, voila le résultat d'une politique idéologique (être riche ce n'est pas bien ...) Khmer Rouge et pas une politique d'économie, nous sommes dans le mur mais cela n'est pas grave puisque nos gouvernants n'ont aucunes responsabilités , donc continuons à écœurer les petits entrepreneurs qui travaillent 60 à 70 heures par semaine pour 2000 euros et continuons à créer des postes à l'éducation nationale à 18 heures de boulot par semaine avec 4 mois de vacances, il n'y a pas à en douter pour redresser la France il faut favoriser les fonctionnaires (vivent les jours de carence) et créer des emplois aidés. Pour ma part comme beaucoup je serais prêt à payer plus d'impôts mais au taux horaire ? en fonction des responsabilités ... ect ... Bref on remet tout sur la table et pas la moitié en disant que le reste sont des avantages acquis ...
or
Bonjour Les prix baissent mais ne pas oublier qu'ils ont été multipliés par plus du double préalablement en 10 ans. Le spéculatif est la cause de la situation du logement comme de l'ensemble de la crise. Même les petits qui cherchent à se loger pensent que demain ils feront une belle plus value ou qu'ils pourront à leur tout se faire un vrai salaire qu'ils n'ont plus en travaillant. Pas étonnant que le pouvoir d'achat ne suive plus à un moment. Le travail ne permet plus de vivre il faut devenir exploiteur comme les autres. Mais la logique humaine à un moment bloque, quand la majorité des petits et des pays émergents ne peuvent plus donner ce que d'autres prennent sans conscience. No future expriment les jeunes qui pour certains se réorganisent dans d'autres systèmes de pensées...