Transition énergétique : réactions des Verts et des Centristes
Batirama
30/07/2014
Article mis à jour le 31/07/2014
Nouvelles réactions politiques au projet de loi de programmation sur la transition énergétique présenté en Conseil des ministres Publi-Information
François de Rugy, coprésident des députés écologistes
: "Pour la
première fois de
notre Histoire, le
Parlement va être amené à voter
une loi définissant la
politique énergétique. Et
cette loi organisera la
décroissance de
notre dépendance au
nucléaire et aux
énergies fossiles au profit de
l'efficacité énergétique et des
énergies renouvelables. Elle
mettra en oeuvre le
compromis passé entre les
écologistes et les
socialistes avant 2012.
Contrairement à ce qu'espérait le lobby
nucléaire,
PDG d'EDF et
Arnaud Montebourg en
tête, le
gouvernement n'est pas
revenu sur l'engagement de
François Hollande de
réduire la part du
nucléaire de 75
à 50%
dans la production
d'électricité à l'horizon 2025.
Comme l'a souligné Denis
Baupin,
vice-président de
l'Assemblée nationale, +la transition
énergétique est non
seulement une obligation
écologique,
mais aussi une formidable
opportunité économique face
à la
crise :
elle peut permettre de
créer des
centaines de
milliers d'emplois non
délocalisables,
redonner du
pouvoir d'achat aux
ménages, et
réduire notre dépendance aux
importations énergétiques+."
Yann Wehrling, porte-parole du groupe UDI-MoDem
: "La lecture des
nombreux articles de la
loi donne un sentiment de service minimum.
Beaucoup de
ces articles
confirment des actions
déjà engagées et
initiées dès le
Grenelle de
l'environnement.
C'est donc un
texte sans
grande surprise qui assure
une continuité sans pour
autant donner le coup
d'accélérateur qui
était attendu. Les
grandes orientations
sont rassurantes mais les
moyens,
notamment financiers,
restent imprécis. Il
est par
ailleurs surprenant de
constater le
calendrier retenu.
Cette loi,
présentée comme un +moment important du
quinquennat+,
est annoncée au
coeur de
l'été,
après des reports
à répétition dissimulant mal les
hésitations au
sein du
gouvernement.
Aurait-on voulu réduire au maximum
l'impact médiatique de
cette loi et
laisser entendre
que le
gouvernement ne
veut pas en faire un temps fort de son action,
qu'on ne
s'y serait pas
pris autrement."
Source : batirama.com