Quelque 23.833 logements neufs (appartements vendus au détail, en bloc ou résidences senior ou étudiantes) ont été commercialisés pendant ces trois mois, contre 28.035 lors de la même période de 2013.
Pour les seules ventes effectuées au détail, 58% ont été réalisées auprès d'accédants à la propriété, et leur nombre, à 11.050 unités, est en recul de 12% sur un an. Les promoteurs jugent la situation "préoccupante".
Les investisseurs de leur côté ont été à l'origine de 42% des ventes de logements neufs conclues par les promoteurs d'avril à juin, à 8.083 unités, un chiffre en repli de 4,2%. En parallèle les mises en vente de logements neufs par les promoteurs se sont établies à 23.635 unités au deuxième trimestre, en recul de 19,3% sur un an.
"L'offre de logements neufs est stable avec près de 89.000 logements disponibles", ce qui représente 14,6 mois de commercialisation, soit un "niveau tout à fait acceptable", selon la fédération.
Quant aux prix de vente, ils demeurent élevés, avec une hausse moyenne de 3% (à 4.707 euros le m2) en Ile-de-France, et un recul de 1,4% en province (à 3.602 euros/m2).
La FPI appelle les pouvoirs publics à "encourager les investisseurs" à aller vers la pierre en complétant les mesures annoncées en juin, à savoir la possibilité de bénéficier de l'abattement fiscal prévu dans le dispositif Duflot pendant 12 ans de location, contre 9 ans aujourd'hui, avec une déduction relevée à 21% contre 18% du prix d'achat.
En contrepartie de cet avantage fiscal, le logement est loué à des locataires au niveau de ressources plafonné, à un loyer inférieur d'environ 20% aux prix de marché, pendant 9 ans.
La fédération souhaite que la location puisse bénéficier aux ascendants et descendants de l'investisseur, comme le gouvernement s'apprêterait à le décider, selon la presse, et qu'elle échappe à l'encadrement des loyers pendant la durée du conventionnement.
Cela pourrait débloquer, sur une année pleine, quelque 10.000 ventes, selon François Payelle, président de la FPI. La fédération voudrait aussi que ce dispositif soit compris dans les investissements relevant du plafond de 18.000 euros instauré par la loi de finances 2013 pour les avantages fiscaux, contre 10.000 euros aujourd'hui.
Elle espère aussi la mise en place d'un "prêt spécifique à taux préférentiel", d'une durée d'au moins 25 ans, refinancé sur les fonds du Livret A, qui pourrait bénéficier à quelque 20.000 accédants à la propriété.
Le Premier ministre Manuel Valls a promis mercredi d'annoncer vendredi des mesures visant à enrayer l'effondrement de la construction, le président François Hollande ayant promis un "plan de relance" du secteur.