Dans l'éolien, la puissance raccordée a quasiment doublé au premier semestre 2014 par rapport à la même période de l'an dernier, avec 384 nouveaux mégawatts (MW) raccordés, indique le "tableau de bord éolien-photovoltaïque" publié par le Commissariat général au développement durable.
Après être repartis à la hausse au premier trimestre, les raccordements ont été particulièrement nombreux au second trimestre avec près de 300 MW raccordés, contre moins de 200 MW l'an dernier. La puissance totale installée a ainsi atteint 8.592 mégawatts (MW) au 30 juin.
Entre 2010 et 2013, le nombre de raccordements n'avait pas cessé de diminuer, tombant à 557 MW l'an dernier, la filière étant pénalisée, selon les industriels, par les incertitudes concernant le tarif de rachat de l'électricité et les délais de procédure.
Après l'annulation fin mai par le Conseil d'État du tarif bonifié de rachat de l'électricité produite par les éoliennes, la ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, a signé un nouvel arrêté, en vigueur depuis le 1er juillet, qui confirme ce tarif, toujours fixé à 82 euros le mégawatt-heure.
Cet arrêté était très attendu par les professionnels pour stabiliser le cadre économique de leur filière. Un peu plus de 500 projets d'éoliens terrestre étaient d'ailleurs en file d'attente fin juin et "une baisse du niveau des raccordements semble ainsi peu probable dans les trimestres à venir", note le document.
La production électrique d'origine éolienne a représenté 3,8% de la consommation électrique au premier semestre. Dans le photovoltaïque, le retour à la hausse des raccordements entamé fin 2013 se poursuit et la puissance installée dépasse désormais les 5 gigawatts (GW) avec 5.095 MW reliés au réseau électrique national au 30 juin.
Si le rythme des raccordements est plutôt stable, note le document, la puissance raccordée au second trimestre 2014 a dépassé les 200 MW, soit une hausse de 57% sur le semestre.
Cependant, le nombre de projets en file d'attente est en baisse par rapport au tableau de bord précédent et "une hausse des raccordements ne semble ainsi pas être à envisager dans un avenir proche". La production d'origine photovoltaïque a représenté plus de 1,1% de la consommation électrique nationale sur la période.
Alors que partout dans le monde on a enfin compris l'inutilité et le coût exorbitant de ces pseudo énergies (sans compter l'impact extrêmement négatif sur l'environnement et la santé) la France continue bêtement à suivre une politique absurde et une "transition énergétique" qui nous conduit droit dans le mur ! Arrêtons le massacre de nos campagnes qui ne sert que l'intérêt de promoteurs et de politiciens ripoux !
platine
Ce nouvel arrêté sera lui aussi cassé par le conseil, même signé Ségolène Royal, il est destiné au mur. Quant aux politiciens ripoux, en effet la commission de lutte contre la corruption est en train de s'en occuper. La France exporte toujours de l'électricité à 40 € le mega alors qu'elle le paye 82 aux soit disants producteurs, tout ça payé par le citoyen, le gouvernement cherche à nous rendre du pouvoir d'achat, il n'a qu'à supprimer la CSPE et nous économiserons 13% sur nos factures.