"Notre priorité reste le redressement de Lapeyre et la pérennité de l'activité", a déclaré une porte-parole du groupe. "Dans ce cadre, nous analysons toutes les options permettant de répondre à cet objectif, notamment l'association avec des partenaires potentiels, qui pourrait concerner tout ou partie du périmètre de Lapeyre", a-t-elle ajouté.
"Cette recherche partenariale est exploratoire à ce stade et aucun délai n'est défini", a souligné la porte-parole. La direction a informé les représentants du personnel le 25 septembre, a-t-elle aussi confirmé. Créé en 1931, Lapeyre distribue une gamme de produits d'aménagement de la maison (fenêtres, portes, cuisines, salles de bain, rangements...) pour les professionnels et les particuliers.
L'entreprise est entrée dans le groupe Saint-Gobain en 1996. Lapeyre emploie 4.100 salariés et compte 126 points de vente en France (métropole et Dom-Tom) et 11 usines en France. Saint-Gobain a engagé depuis l'année dernière un programme "d'optimisation" de son portefeuille, qui s'est traduit jusqu'à présent par la cession d'activités représentant un chiffre d'affaires supérieur à 3,1 milliards d'euros.
L'objectif de cessions était fixé à 3 milliards d'euros à fin 2019. Le 1er octobre, le groupe avait annoncé la cession de son réseau français de fabrication de fenêtres K par K dans le cadre de ce programme.
Auparavant, dans les derniers mois, Saint-Gobain avait notamment cédé son activité de vitrage bâtiment Hankuk Glass Industries en Corée du Sud et ses activités de distribution Saint-Gobain Building Distibution Deutschland en Allemagne et Optimera au Danemark. Présent dans 68 pays, Saint-Gobain emploie plus de 180.000 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 41,8 milliards d'euros en 2018.