La filiale aquitaine du premier producteur d'électricité du Canada, spécialisée dans la recherche et le transfert de technologie en matière d'électrification des transports et de stockage d'énergie, entrera en activité en avril 2015. Elle a bénéficié d'un "financement de la Région complété de fonds européens pour un montant global de 5,5 millions d'euros".
Dans un premier temps, ce partenariat permettra la création de "six emplois" mais la maison-mère prévoit de porter ce nombre à "600 à l'horizon 2020", a ajouté le porte-parole. La nouvelle entité sera dédiée au "développement de batteries à base de phosphate de fer lithié et à la recherche sur de nouvelles technologies de batteries utilisant des matériaux avancés", selon un communiqué conjoint du groupe et de la Région Aquitaine.
"SCE France sera un vecteur important de collaboration économique et les retombées pour le Québec seront significatives", souligne dans le communiqué Karim Zaghib, directeur de SCE France. De son côté, Alain Rousset, président du Conseil régional, rappelle l'"engagement de la région dans le défi du stockage d'énergie (...), avec l'ambition de devenir une région leader à l'échelle internationale dans la fabrication de batteries haute performance".
Le stockage et la conservation d'énergie est un secteur en forte croissance. Les principaux domaines d'application sont l'intégration des énergies renouvelables (éolienne, hydrolienne, photovoltaïque, hydraulique), les réseaux de recharge rapide de véhicules électriques, les véhicules hybrides ou tout-électriques et les systèmes d'alimentation de secours.
Hydro-Québec consacre chaque année plus de 100 millions de dollars à la recherche. Son institut de recherche-développement, l'IREQ, détient plus de 800 brevets et 40 licences. Le groupe canadien est également l'un des premiers producteurs mondiaux d'hydroélectricité. Son unique actionnaire est le gouvernement du Québec.