Rencontre au sommet entre Hollande et Chanut
Batirama
16/02/2015
Article mis à jour le 16/02/2015
Concurrence de la GSB, apprentissage, compte pénibilité… la rencontre entre le président de la République et celui de la FFB a permis d’évoquer de nombreux sujets sensibles. Le Président de la République a reçu Jacques Chanut le 13 février dernier. « Nous avons pu échanger pendant une heure avec le Président de la République sur la situation du secteur, se réjouit Jacques Chanut, président de la FFB. J'ai pu rappeler les fortes préoccupations des artisans et entrepreneurs.
De cet entretien direct et constructif, il ressort que notre secteur est bien une priorité pour François Hollande et le gouvernement. Seules une activité stable, une concurrence saine et une confiance retrouvée dans le Bâtiment permettront le retour de la croissance dans notre pays. D’autres points d'étapes et rendez-vous sont prévus prochainement ! »
Parmi les principaux sujets évoqués :
La réhabilitation et les travaux de rénovation énergétique.
Constatant que les
mesures prises, et
notamment le CITE (
Crédit d’impôt pour la transition
énergétique), ne
sont pas
suffisamment connues par les clients
voire des
entreprises, le
Président de la
République va demander au
Ministre de
l’Écologie de
veiller à la promotion des
mesures. De plus,
il a
souhaité que soient examinées en
urgence les
conséquences de
l’instruction fiscale permettant aux
GSB (
Grandes Surfaces de
Bricolage)
d’intervenir dans le champ des
travaux réservés en
principe aux
entreprises.
La fraude aux travailleurs détachés.
Le
Président de la
République s'est félicité de
l’instauration prochaine de la carte
d’identification professionnelle destinée aux
salariés et aux
intérimaires intervenant sur les
chantiers, y
compris dans le cadre du
détachement européen. Il a
assuré à Jacques
Chanut que des
contrôles seraient lancés très vite et
très largement pour
lutter contre la
fraude au
détachement,
véritable fléau pour la Profession. Il
s’est dit convaincu que seules des actions fortes
permettront de
rétablir une concurrence
loyale en
préservant les
entreprises respectueuses du
droit et de
l’emploi.
La pénibilité.
François Hollande a
parfaitement conscience de
l’impossibilité pour les
entreprises de
Bâtiment de
procéder à un
suivi administratif.
Toutes les solutions
seront étudiées pour ne pas
ajouter de
contraintes aux
entreprises.
Les collectivités locales.
Le Président de la République souhaite multiplier les interventions
auprès des
collectivités locales pour
qu’elles débloquent les
opérations actuellement gelées. Il envisage
même des
incitations aux
maires bâtisseurs qui
relanceraient l’investissement.
L’apprentissage.
François Hollande,
s’est engagé
à ce
que les décrets concernant les simplifications d'embauche des
apprentis mineurs soient publiés dans les plus
brefs délais. Il
demande que soit examinée la proposition de la
FFB d’intégrer les formations obligatoires dès l’apprentissage. À
ce titre,
il a pris un nouveau
rendez-vous avec Jacques
Chanut pour
relancer de
façon forte et massive
l’apprentissage dans le
Bâtiment.
La modernisation du dialogue social.
Jacques
Chanut a
rappelé que la
modernisation du
dialogue social ne
devait pas se faire en
ajoutant des
contraintes supplémentaires pour les
TPE par la
mise en place de commissions
régionales paritaires aussi inutiles que coûteuses "
Source : batirama.com
argent
Pour les travailleurs détachés il serait bon de savoir pourquoi ils y en a autant alors que la France a trois millions de chômeurs (ce qui n'excuse pas les fraudes). Pour les apprentis on veut former des apprentis sur deux ans à 35 h semaine, alors que par le passé c'était trois ans à 45 h semaine et en plus pour avoir bonne conscience on abaisse la qualité des diplômes et l'on n'est plus capable de former des apprentis autonomes un jour viendra si l'on continue il faudra une formation spécifique avec diplôme pour chaque tache a accomplir dans un même ouvrage. Et puis pour couronner le tout on impose un compte pénibilité aux employeurs qui est ingérable dans la pratique. Décidément en France on marche sur la tête et veut nous faire croire que l'on simplifie nos taches.