Le nombre de bénéficiaires de ces aides a progressé de 1,9% dans un "contexte économique dégradé" tandis que ce montant annuel est en hausse de 3% en euros constants, note l'étude.
Le montant moyen versé par ménage était de 225 euros par mois, en hausse de 1,9% en euros constants (après -0,4% en 2012), selon la même source.
Certains de ces ménages étaient fragilisés, puisque 25% des béneficiaires d'une aide au logement "ont bénéficié d'au moins une mesure d'abattement (...) en raison d'une situation défavorable : inactivité, chômage, bénéfice du RSA, ou d'un changement de situation conjuguale", souligne la Drees.
Modulées selon les ressources et la situation familiale, rappelle l'étude, les aides personnelles au logement couvrent une partie des dépenses de logement : loyer pour les locataires, mensualités d'emprunt pour les accédants à la propriété.
Mais les aides versées à ces derniers, en diminution, ne représentaient plus que 5,5% de l'ensemble des aides au logement versées en 2013.
Trois types d'aides composent le dispositif : l'allocation de logement familiale (ALF), versée quasi exclusivement à des familles ayant au moins un enfant à charge, l'aide personnalisée au logement (APL) et enfin l'allocation de logement sociale (ALS).
Cette dernière s'adresse aux personnes aux revenus modestes n'ayant droit ni à l'ALF, ni à l'APL. Le nombre de ménages recevant l'ALF est resté stable (+0,3%) tandis que celui des bénéficiaires des deux autres prestations progressait dans les mêmes proportions : +2,3% pour l'APL et +2,4% pour l'ALS.
Les plafonds des loyers de référence et des charges forfaitaires ont été revalorisés de 2,15% en 2013 pour suivre l'évolution de l'indice de référence des loyers (IRL) après une réévaluation forfaitaire de 1% en 2012.
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