Un vent nouveau souffle sur le salon Artibat. Les organisateurs ont dû prendre certaines décisions cruciales pour gérer la croissance exponentielle d’Artibat depuis sa création en 1988 à Nantes. Après avoir scindé le salon en deux à Nantes en 2008, avec une édition gros œuvre et une édition second œuvre, ils en reviennent à une édition unique dans un parc plus grand, celui de Rennes. En effet, face au nombre croissant d’exposants (120 en 1988 à 1 086 en tout en 2008), l’équipe de Thierry Lanfant, commissaire du salon, leur offre une surface unique d’exposition de 65000 m2 contre 35 000 m2 à Nantes.
F.L.
Quel retour avez-vous eu de l’édition 2008, coupée en deux salons ?
Thierry Lanfant : « Depuis 10 ans, nous étions limités par la surface devenue étroite du parc de Nantes. Sa situation géographique empêche son agrandissement et les problèmes de stationnement nous posaient un vrai problème (seulement 3000 places). Nous avions donc décidé de le scinder en deux. Mais, au final, ça marche moins bien qu’un seul salon ! Le salon Gros œuvre a été plus faible que le second œuvre. Il fallait le sauvegarder cette année, car sinon, il serait mort. D’où la décision, de les réunir à nouveau mais dans un autre lieu plus grand.
Quels sont les atouts et les faiblesses de Rennes ?
A Rennes, nous disposons d’infrastructures plus adaptées : une grande surface d’exposition de 65 000 m2 et 20 000 places de stationnement, sans compter les places dans les champs aux alentours. Il y a une quatre voies pour accéder à Rennes et le Parc est plus facile d’accès car situé au sud ouest de l’agglomération, donc moins de bouchons qu’à Nantes ! Les Vendéens auront plus de facilité pour s’y rendre d’ailleurs. Evidemment, ce nouvel emplacement risque de modifier un peu le visitorat : il y aura peut-être un peu moins de visiteurs des Pays de la Loire, mais en revanche, plus de bretons et notamment de Brestois (seulement 25 % en 2008).
Comment se déroulent les inscriptions aujourd’hui ?
Il est sûr que l’on a de la chance que le salon se déroule à la fin de l’année car les perspectives économiques ne sont pas très claires pour 2010. Le fait de reconstituer un grand salon régional soulage néanmoins les exposants et nous enregistrons à ce jour 60 % de taux de remplissage, ce qui est bien à 11 mois du salon. On sent nettement qu’il y a de la demande et nous bénéficions de la bonne réputation de notre salon qui joue avant tout sur la proximité et sur la qualité relationnelle des exposants et visiteurs.
A noter : Un salon plus « Pro »
Le salon ouvrira du mercredi au vendredi et non du jeudi au samedi. Exit donc le samedi ! Le mercredi sera une journée spécifique consacrée à la prescription, avec des ateliers techniques, des conférences et retours d’expériences dédiés aux prescripteurs, maîtres d’ouvrages professionnels et des services techniques de collectivités.