Le train de pose, qui dépose une traverse en béton toutes les cinq secondes avant de glisser les deux rails sur la voie, avance à la vitesse moyenne de 1 500 mètres par jour, a déclaré Marc Legrand, président d'Eiffage Rail Express, concessionnaire du projet, lors d'une visite du chantier en compagnie du président PS du conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut.
Le train de pose se trouvait lundi à Noyal-sur-Vilaine, à l'est de Rennes. Il reste 7 km à construire pour rejoindre la ligne actuelle aux portes de Rennes. La connexion se fera le week-end prochain, entraînant des perturbations du trafic SNCF entre Le Mans et la Bretagne.
Une fois achevée la pose des rails à Rennes, le train de pose repartira à l'autre bout du chantier pour disposer 70 km de voies vers l'interconnexion avec l'actuel tronçon à grande vitesse à côté du Mans. Ce chantier doit s'achever début 2016.
"Nous sommes absolument convaincus que nous serons au rendez-vous du 15 mai 2017", date prévue pour la mise en service de la ligne qui fera gagner 37 minutes au trajet Paris-Rennes (plus de deux heures actuellement).
Le montant total de l'investissement pour ces 210 km de ligne nouvelle est de 3,3 milliards d'euros avec une participation de Réseau ferré de France (RFF) de 1,4 milliard et des collectivités et de l'Etat à hauteur de 1,9 milliard. L'actuelle ligne à grande vitesse entre Paris et Le Mans est longue de 180 km. Au terme d'un partenariat public-privé, Eiffage se chargera de l'entretien de la ligne avant de le remettre à la SNCF en 2036.