La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment qui table sur un recul d'activité de 2% cette année, souhaite notamment "un plan d'action fort pour lutter contre la concurrence illégale à l'image de ce qui a été fait pour les exilés fiscaux", indique-t-elle dans un communiqué.
Elle aimerait aussi que la part réservée aux TPE dans les marchés publics soit améliorée et que l'achat public soit rendu "plus efficace" en rejetant "systématiquement les offres anormalement basses" notamment.
Le président de la Capeb Patrick Liébus a aussi plaidé, auprès d'Emmanuel Macron, pour que les TPE qui rencontrent des problèmes de trésorerie, puissent bénéficier directement des prêts de la Banque publique d'investissement (BPI) comme l'a recommandé une mission parlementaire.
Des "assises" pourraient réunir les banques, la BPI et les organisations professionnelles, afin de "trouver des solutions adaptées" à ces problèmes de trésorerie, dit la confédération.
Les artisans du bâtiment souhaitent aussi que le Crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), "qui rencontre un certain succès auprès des particuliers et commence à produire ses effets", soit préservé, et que l'éco-prêt à taux zéro soit "assoupli" afin d'être "mobilisable en plusieurs fois".
Par ailleurs M. Liébus a exprimé son inquiétude concernant le projet de loi baptisé #noé destiné à favoriser les "nouvelles opportunités économiques", dont M. Macron a ébauché les contours.
Ce projet ne doit pas conduire à "niveler le secteur artisanal du bâtiment par le bas" en créant des "sous-catégories d'entreprises, voire de salariés", ce qui destabiliserait encore davantage un secteur étrillé par 14 trimestres de baisse d'activité d'affilée, souligne M. Liébus.
La capeb ne comprends rien des vrais problèmes des artisans elle ne fait que proposer des formations. Pour que l'artisanat reparte il faut le retour de la tva à 5.5 et interdire la sous-traitance dans les marchés publics et augmenter les délais de livraison pour rendre les travaux réalisables aux artisans.
il a un bon ventre M. LIEBUS, il doit manger beaucoup au restaurant, ce n'est pas le cas des ouvriers, 2% par rapport à l'année précédente qui n'était pas terrible, qu'il continue comme ça à favoriser le travail au noir, les ouvriers étrangers payés suivant leur pays, pitoyable.
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D'accord avec vous mes chers collèges, que changer quand tout va bien en France !!! Honte à nos politiques de nous laisser crever, comment arriver vous à vous regarder dans la glace le matin et à être fier. L'argent, le pouvoir c'est tout ce que vous recherchez, nous vous n'en avez rien à f***re. Un artisan fatigué comme tant d'autres.