Ce référendum, dont le principe a été annoncé par François Hollande à l'occasion du remaniement gouvernemental le 11 février, sera donc limité aux seuls habitants de la Loire-Atlantique ".
Explication du Premier ministre sur RMC : c'est le département qui est le plus concerné par l'impact, l'impact écologique notamment, en partie économique également.
Également "parce que l'enquête publique a eu lieu sur le département de la Loire-Atlantique, parce qu'il faut faire simple, et le département de la Loire-Atlantique est le plus à même de se prononcer sur le transfert (de l'aéroport nantais) à Notre-Dame-des-Landes", a argumenté M. Valls.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et favorable au projet, avait plaidé pour que la consultation concerne les habitants de la Loire-Atlantique.
Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, s'était de son côté prononcée en faveur d'un référendum élargi aux autres départements de la région. Sur place, une manifestation d'opposants au projet a rassemblé le 27 février entre 15.000 et 50.000 personnes, selon les chiffres respectifs de la police et des organisateurs.
Le financement de ce projet est en grande partie régional et bâillonner les laquais angevins, les serfs vendéens et autres moujiks sarthois ou mayennais, juste bons à payer sans donner leur avis est d'un mépris absolu et personne n'est dupe de cette mascarade. La ficelle n'est pas grosse, elle est énorme! Ce déni démocratique à la sauce bidouille va renforcer les extrêmes et l'idée du "tous pourris". Le manque total de vision pour la cité, l'arrivisme forcené et quasi obsessionnel du pouvoir, fait de cette génération politique des pantins médiatiques incapables de se remettre en question. Cette basse manœuvre est clairement un aveu sur le manque d'intégrité de ce projet. Fanfaronner ici Treompan votre allégeance à l'argent de ceux qui agitent la queue du Mickey au dessus de votre nez vous fait peut être saliver mais vous le tordrez quand vous verrez les miettes qu'ils laisseront à leurs gueux.
Vous plaisantez Arnosiaux allez demander au collectif Marseillais et Niçois qui demandent la modification de l'approche de ces aéroports. Rien ne vous empêche d'aller voter fin juin, c'est à la fin du bal que l'on paye les musiciens.
Lisez le dernier courrier des lecteurs de Ouest France du 15 mars 2016. Ce sont des pilotes, mécaniciens, ... qui appuient avec les arguments des gens de la profession, le point de vue de la conservation de Nantes Atlantique. Le survol de la ville de Nantes n'est pas plus dangereux qu'à Toulouse, Marseille, Nice, ... Les services de l'état le confirment, conformément aux règles strictes du transport aérien. De plus les constructeurs d'avions s'efforcent de diminuer le bruit émis, et chaque amélioration réduit significativement les impacts extérieurs. Et quand on parle de saturation, c'est vrai mais il faut parler de saturation de l'aérogare, de l'accueil des voyageurs. Le nombre de voyageurs augmente, mais le nombre de mouvement d'avions reste stable à Nantes Atlantique (source DGAC) car les avions sont mieux remplis. Depuis 2000, le nombre de mouvements reste stable entre 45 & 50 000, alors que la piste peut accueillir un maximum de 100 000 mouvements (source Cosynergie), il reste de la marge. Les arguments du bruit, de la sécurité et de la saturation sont de la pure manipulation. Il faut lire, creuser, contredire, afin de forger sa conviction et voter en pleine conscience.
Chers Zadistes, j'ai bien peur que le référendum sonne le glas de vos violences et insultes en tous genres. Vous n'en avez pas marre de vivre dans votre taudis dégueulasse, insultant nos élus, refusant les décisions, c'est un vrai djihâd que vous vivez tout ça pour quoi, un projet moderne, quand je pense que tous les jours les loueurs de voitures déplacent leurs autos pour cause de saturation des parkings. Le pays se modernise et vous ne pouvez pas imposer la décroissance à ceux qui veulent de la lumière.
Un référendum local (même pas régional) pour un projet d'envergure et d'intérêt national ? Cherchez l'erreur. Pourquoi alors - quitte à se ridiculiser à la face du monde - ne pas limiter ce référendum au quartier dans lequel habite le ministre viré puis de nouveau ministre Ayrault, ou son club de pingpong, ou le quartier de l'actuel aéroport de Nantes, ou les quartiers survolés par les avions? Et alors, pourquoi ne pas faire le même référendum pour tous les quartiers impactés par un aéroport international ? Allons y ! Alors il ne restera plus qu'un seul aéroport en France, celui de NDDL. Cherchez l'erreur bis. On marche sur la tête, on nous marche dessus, le pouvoir en France est devenu autoritaire, aristocratique, Poutine et le roi du Maroc en modèles. Désolé mais si ce débat doit servir à quelque chose, qu'il nous réveille au moins sur la fuite en avant du pouvoir vers des lendemains noirs (élection prochaine de l'extrême droite et disparition progressive de notre démocratie). Je ne me résous pas à cet avenir. S'il ne me fallait qu'une raison pour m'opposer à cet aéroport VINCI, ce serait celle là : halte à l'autoritarisme des hommes d'état, des grands fonctionnaires - corruptibles et souvent corrompus - et des grandes industries - dont les patrons sont presque tous expatriés fiscaux...
Pourquoi s'obstiner, alors que le dernier rapport caché par la préfecture 44 est défavorable au projet. A l'heure actuelle la France est en train de vendre ses aéroports aux étrangers. C'est vrai que le vendéens sont super-contents : ils avaient un aéroport à leur porte, ils vont devoir traverser Nantes pour prendre l'avion. En 10 ans, le nombre de rotations est resté stable, et n'a pas doublé comme prévu, dans la 1ère enquête. A l'heure de la visio-conférence, dommage de prendre le moyen de transport le + polluant. Tout ça, pour la vanité de quelques hommes politiques.
or
Merci bazhudek, je n'aurais pas mieux dit. Ce n'est plus essentiellement un affaire environnementale portée par un groupuscule extrémiste à la sauce écolo-zadiste, que les "gens raisonnables" pouvaient balayer d'un revers de main (alourdies du pognon du contribuable pour certaines de ces mains). Non, maintenant, c'est une affaire nationale, une affaire d'état, une affaire de multinationale, de lobby, d'infrastructure que nous contribuerons TOUS à financer et à entretenir. Il n'est plus tolérable que nos moyens collectifs, que notre patrimoine soit ainsi dilapidé sans aucun droit de regard ou de refus, pour le seul bon plaisir de quelques politicards professionnels et actionnaires mondialisés. Les locataires du pouvoir sont des irresponsables, qui veulent s'approprier à tout prix leur siège, pourtant en simple location. C'est intolérable. L'aéroport est donc l'occasion d'un retour du peuple aux commandes, dans le débat, au coeur du débat. Si ce retour est refusé par les ploutocrates, il faudra alors aller reprendre notre voix coute que coute. Les zadistes et autres résistants l'ont bien compris, avant nous. Merci à eux car ils ont participé à une prise de conscience collective. Notre patrimoine et notre organisation sociale n'est pas à la libre disposition des politiciens élus, des hauts fonctionnaires ou des grandes multinationales. POINT.