De janvier à juin, le résultat net a progressé de 8% à 52,5 millions d'euros comparé à la même période de l'an dernier, pour un chiffre d'affaires quasi stable de 1,36 milliard d'euros sur la période (dont 982 millions dans l'immobilier résidentiel).
De son côté le résultat opérationnel courant a bondi de 16% à 107 millions d'euros, et le taux de marge a augmenté à 7,9% contre 6,9% au premier semestre 2015.
Au vu de ces bons chiffres, le groupe annonce confirmer ses perspectives 2016 et relève son objectif de résultat opérationnel courant à "au moins 245 millions d'euros" contre "au moins 235 millions" annoncé en février. Il anticipe un chiffre d'affaires annuel stable, aux alentours de 3 milliards d'euros."
Avec des taux d'intérêt qui n'ont jamais été aussi bas, une confiance qui se redresse, et des dispositifs de soutien à la demande désormais bien calibrés, notamment pour les primo-accédants, le marché français devrait connaître une nouvelle année de croissance, et s'approcher de ses plus hauts niveaux historiques", anticipe le PDG de Nexity, Alain Dinin.
"Cette tendance positive devrait se poursuivre en 2017, malgré les incertitudes qu'engendrera naturellement l'élection présidentielle", dit-il. Car l'attrait de la pierre "ne peut que se renforcer" dans un contexte où "la rentabilité des placements financiers tend vers zéro", argumente M. Dinin.
Au premier semestre le groupe a enregistré en France 7.068 réservations nettes de logements neufs (+38% en volume et +30% en valeur sur un an), "faisant de ce semestre la meilleure performance commerciale connue par Nexity".
Les réservations des ménages accédant à la propriété ont progressé de 50% par rapport au premier semestre 2015, grâce à l'application du nouveau Prêt à taux zéro (PTZ) depuis le 1er janvier 2016. De leur côté les réservations des investisseurs ont augmenté de 39% grâce à l'attrait du dispositif fiscal Pinel.
Dans l'immobilier de bureaux, où le chiffre d'affaires a baissé de 36% à 129 millions d'euros, Nexity observe que les prix des actifs "prime" (bureaux neufs ou récents, situés dans les quartiers centraux, NDLR) "continuent de monter, et le rendement des investissements de baisser".
C'est "un motif de vigilance quant à l'évolution à venir de ce marché".Le groupe envisage de proposer à ses actionnaires la reconduction en 2017 d'un dividende de 2,20 euros par action.