Klépierre, géant des centres commerciaux, améliore ses résultats

Klépierre, géant des centres commerciaux, améliore ses résultats

La foncière Klépierre, devenue un géant européen des centres commerciaux grâce au rachat du néerlandais Corio, a vu bondir son résultat net au premier semestre.




Le résultat net part du groupe s'affiche à 97,9 millions d'euros au premier semestre contre 62,6 millions d'euros un an plus tôt, soit une hausse de 56,4%.

 

De son côté, le chiffre d'affaires a baissé de 2,8% sur un an à 325 millions d'euros au deuxième trimestre, contre 334,3 millions d'euros un an plus tôt. Au sein de celui-ci, les loyers bruts se sont élevés à 298,3 millions d'euros au deuxième trimestre, a indiqué la foncière.

 

Elle tire l'essentiel de ses revenus de la gestion de grands centres commerciaux. Sur le semestre, le chiffre d'affaires a atteint 647,7 millions d'euros (+15,4%), et les loyers bruts 594,3 millions d'euros (+16%).

 

893 baux signés

 

Pas moins de 893 baux ont été signés, représentant 12,5 millions d'euros de loyers supplémentaires. Au vu de ces bons résultats, Klépierre relève son objectif de cash-flow net courant par action pour l'exercice, à "au moins 2,25 euros" contre "2,23 à 2,25 euros" annoncé en février.

 

Klépierre a "prouvé sa capacité à délivrer de solides performances opérationnelles, notamment au sein des régions dynamiques au coeur de notre stratégie de développement", dans des pays tels que l'Italie, l'Espagne, la Suède ou le Danemark, a déclaré Laurent Morel, président du directoire de Klépierre.

 

"Partout ailleurs, l'activité de nos centres a démontré une résilience opérationnelle remarquable face à un environnement de marché plutôt difficile", a-t-il poursuivi. Les commerçants hébergés dans les centres commerciaux gérés par Klépierre ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 2,6% au premier semestre, à périmètre constant sur un an.

 

Une croissance de 3,5 %, hors de France

 

Hors de France, la croissance a été de 3,5%, une "dynamique encore bien supérieure" à celle de l'Hexagone, qui a pâti d'une conjonction de facteurs : "attentats, attentisme politique et économique, et effet climatique de nature à perturber les enseignes textiles", a précisé Jean- Michel Gault, directeur général délégué.

 

La fusion avec Corio l'an dernier a permis de réduire fortement les coûts opérationnels et a amélioré la qualité du portefeuille, fait valoir M. Morel. Le coût moyen de la dette a baissé pour s'établir à 2,2% grâce au faible niveau des taux d'intérêt et aux synergies de coûts financiers liées à la fusion.

 

A fin juin, la valeur du portefeuille était de 22,6 milliards d'euros (+4,8% à périmètre constant) et l'endettement net a baissé à 9,1 milliards d'euros (9,4 milliards à fin décembre).




Source : batirama.com / AFP

Laissez votre commentaire

Saisissez votre Pseudo (votre commentaire sera publié sous ce nom)

Saisissez votre email (une alerte sera envoyée à cette adresse pour vous avertir de la publication de votre commentaire)

Votre commentaire sera publié dans les plus brefs délais après validation par nos modérateurs.

Articles qui devraient vous intéresser

Pour aller plus loin ...

Newsletter
Produits


Dernière revue
Webmagazine spécial Notre-Dame de Paris

  magazine  

Votre avis compte
Faut-il craindre la concurrence chinoise, notamment en matière de photovoltaïque ? (34 votants)
 
Articles
Nouveautés Produits
REVERSO


Climatisation rayonnante haute performance