Le sinistre étudié concerne un immeuble dont la façade sur cour est constituée de pans de bois. Lors du ravalement, les parties d’enduit plâtre dégradées ont été purgées et refaites. L’ensemble a été ravalé avec une peinture courante.
Il a été observé des fissures importantes au droit des reprises d’enduit au plâtre, des décollements et des chutes partielles. Ces reprises ont été faites en très forte épaisseur avec un plâtre sensible à l’humidité qui a gonflé.
Les fissures qui se sont ouvertes ont conduit à la fissuration du film de peinture. Les dégradations étant partielles et localisées, il n’était pas nécessaire de reprendre l’ensemble de la façade. En revanche, il était indispensable de respecter le DTU 26.1 qui traite de la réalisation des enduits en mortiers et, en particulier, s’agissant de la composition du mortier de plâtre de rattrapage, tant en poids qu’en volume.
Il convenait d’utiliser du sable sec, du plâtre gros, de la chaux aérienne et de l’eau. Le mortier ainsi préparé aurait bien résisté aux intempéries.
En complément, et après séchage des zones reprises, un film de résine acrylique, soit un traitement dit de type I3, pouvait compléter la réparation. Ce film apporte une parfaite étanchéité à l’eau sans nuire à la perméabilité de la façade à la vapeur d’eau.
Le DTU 42.1 Réfection de façades en service par revêtement d’imperméabilité à base de polymères, traite de la réalisation de ce type de film.