Inspiré de l'acacia du désert israélien, cette construction futuriste distribue aussi de l'eau fraîche, permet de recharger un vélo électrique ou de s'éclairer la nuit venue.
"C'est un symbole de l'engagement numérique de la ville depuis 2014", explique le maire sans étiquette Denis Thuriot, qui met en avant l'émergence d'une ville et d'un territoire propices au développement de l'économie digitale.
"Denis Thuriot avait une telle motivation, une telle vision de ce que l'eTree pourrait apporter à ses administrés, que nous avons décidé d'installer" le premier exemplaire européen dans sa ville, complète Bernard Bitan, co-créateur de l'arbre solaire.
L'invention est le fruit d'un partenariat entre des entrepreneurs de France et d'Israël, où le premier prototype a vu le jour en 2014. Le premier "eTree" fonctionnel avait quant à lui été présenté en 2015 lors de la Cop 21, organisée fin 2015 à Paris. C'est celui-là qui vient d'être replanté à Nevers.
L'arbre artificiel a déjà été installé depuis dans plus d'une dizaine de villes dans le monde, notamment aux Etats-Unis, en Israël et bientôt au Kazakhstan, et il intéresse des poids lourds d'internet comme Google, précise M. Bitan.Dans l'espace public, en France comme à l'étranger, il est installé par JCDecaux, le géant français de l'affichage publicitaire.