"Il faut qu'il ait la sagesse de se retirer", a déclaré M. Retailleau président (LR) de la région des Pays de la Loire et par ailleurs président du Syndicat mixte aéroportuaire (SMA) du Grand Ouest, qui regroupe les collectivités soutenant le projet de nouvel aéroport.
"Les conditions (du succès de la médiation), c'est la neutralité, c'est l'indépendance. Sur ce plan-là aujourd'hui (...) nous n'avons aucune garantie", a-t-il dit. M. Feldzer, un proche du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, "est un opposant notoire à Notre-Dame-des-Landes. A partir de là, ce n'est pas un médiateur, c'est un militant", a-t-il estimé.
"J'ai accepté le principe de cette médiation, y compris la proposition du Premier ministre de nous réunir à 17H30 à Matignon", mais avec la nomination de M. Feldzer, "le gouvernement rajoute de l'huile sur le feu", a affirmé M. Retailleau. M. Feldzer "entache la mission de médiation (...), j'en tirerai les conséquences, et pas seulement moi", a-t-il averti sans autre précision.
La "mise en retrait" de M. Feldzer "est un préalable avant la prochaine étape", une "réunion de travail" qui "était prévue le 6 juin à Matignon avec les collectivités et le Premier Ministre, Edouard Philippe", écrit de son côté le SMA dans un communiqué.
La nomination de M. Feldzer avait déjà sucité de vives réactions de la part de la principale association pro-aéroport, Des Ailes pour l'Ouest.
Outre M. Feldzer, le gouvernement a chargé un ingénieur membre du Conseil économique, social et environnemental, Michel Badré, et une préfète, Anne Boquet, de mener une médiation d'une durée maximale de six mois.
platine
Quel culot du gouvernement nommer un soutien des Zadistes, même les Socialistes n'auraient jamais osé, incroyable, je suis dégouté.