Lutte contre les logiciels frauduleux : ce qu’il faut savoir

Lutte contre les logiciels frauduleux : ce qu’il faut savoir

Dans un communiqué, Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes Publics apporte des précisions bienvenues




Un champ d’application initial très large…

 

Afin de lutter contre la fraude à la TVA liée à l'utilisation de logiciels permettant la dissimulation de recettes, l’article 88 de la loi de finances pour 2016 instaure l'obligation à partir du 1er janvier 2018 pour les personnes assujetties à la TVA d'utiliser un logiciel de gestion ou d'un système de caisse satisfaisant aux conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données, attestées par un certificat délivré par un organisme accrédité ou par une attestation individuelle délivrée par l'éditeur.

 

Cette obligation permettra de rendre impossible la fraude qui consiste à reconstituer par un logiciel frauduleux des tickets de caisse pour soustraire des paiements en espèces des recettes de la comptabilité.

 

En cas de contrôle, le contrevenant s’expose à une amende de 7 500 € par logiciel ou système non certifié et dispose d’un délai de 60 jours pour régulariser sa situation.

 

… limité dans un second temps aux seuls logiciels et systèmes de caisse

 

Dans un communiqué en date du 15 juin 2017 le Ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, annonce que ce dispositif anti-fraude ne s’appliquera qu’aux logiciels et systèmes de caisse. Les logiciels de gestion et de comptabilité ne seront donc pas concernés.

Ces précisions répondent aux inquiétudes exprimées par les entreprises, notamment les PME, devant la complexité et les coûts engendrés par la mise en oeuvre de ce dispositif.

 

Pour en savoir plus

 




Source : batirama.com

1 Commentaire
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  • par rolstar
  • 19/06/2017 19:28:22

Entièrement d'accord, car pour ma part Romain quasi obligé d'acheter un logiciel pour ma comptabilité alors que depuis des années je n'avais conçu un qui est exactement le même, mais qui malheureusement n'est pas agréé par les impôts, en fait de quoi je suis passé par cette obligation d'achat, et sa manipulation n'est pas des plus rationnelle, car bien souvent ceux qui font des logiciels ne sont pas du tout du métier et avant toute chose il faudrait qu'ils fassent des stages dans les entreprises ou les bureaux d'études, pour lesquels ils vont faire des logiciels qui seront agréés. D'autre part, très bien monsieur le Ministre, mais il faudrait déjà que beaucoup de vos confrères montrent l'exemple.

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