La création du nouvel établissement public vise à mettre un terme au manque de coordination entre les deux établissements existants (l'Établissement public d'aménagement de La Défense Seine Arche -Epadesa- et Defacto) et à l'absence de prise en charge financière de la remise en état des équipements du quartier de La Défense, dénoncés à plusieurs reprises par la Cour des comptes.
"Les sujets dont il est question n'ont jamais été simples", a déclaré Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires. "Le modèle de gestion et développement actuel, reposant sur deux établissements dédiés l'un à l'aménagement, l'autre à la gestion du quartier, ne répond plus aux enjeux actuels de développement et de rayonnement", a-t-il dit.
"C'est pourquoi le gouvernement précédent a proposé leur réunion". Il a rappelé que la décentralisation du nouvel établissement confie la responsabilité du développement du quartier à long terme aux collectivités territoriales, notamment au conseil départemental des Hauts-de-Seine, qui sera majoritaire au conseil d'administration. Le texte doit être adopté à l'Assemblée nationale avant de pouvoir entrer en vigueur.